2 janvier 2012
Commencer l'année en parents indignes...

1 janvier 2012
1 décembre 2011
Countdown
L'année dernière, ma puce n'était âgée que de 4 mois pour son premier Noël, autant dire qu'elle n'a rien vu ni compris, et bien que ce Noël ait eu un goût particulier pour nous en tant que jeunes parents, on ne peut pas dire que nous lui avons transmis notre virus d'amoureux de Noël... Et bien cette année, je suis bien décidée à rattraper tout cela et à transmettre mon amour pour ces festivités et surtout pour quelques traditions qui me sont chères.
Première immersion au pays du Père Noël : le calendrier de l'avent. Et pour l'occasion, j'ai joué à la mère parfaite et me suis amusée et appliquée à en fabriquer un de mes blanches mains...
L'esprit de Noël envahit petit à petit notre appartement. Nous sommes tellement enthousiastes et impatients, que dès ce lundi, nous avons sorti toutes les décorations et notre beau sapin. En attendant d'autres photos, je vous laisse découvrir mes jolies guirlandes de Noël, créées d'après un kit et assortis à mon petit calendrier...

25 septembre 2011
La Photo du Dimanche #1
Ma puce commence sa semaine d'adaptation à la crèche demain, une nouvelle étape dans sa toute jeune vie. Je pense que des 2, c'est moi qui vais avoir le ventre noué. Même si ce n'est que pour 2 après midi par semaine, Romane grandit et c'est bien là tout le problème. A son tour de goûter aux joies de la collectivité et d'évoluer loin du cocon familial, vu son caractère ça devrait bien se passer, mais bon comme on dit il faut se méfier de l'eau qui dort et des surprises qu'elle peut nous réserver...
C'était ma première participation au beau rendez-vous photographique qu'est "La Photo du Dimanche" organisé par Magda.

24 septembre 2011
Ensemble c'est tout... et c'est mieux

2 septembre 2011
Loin d'elle
Depuis 1 an, nous avons pourtant l'habitude de la confier à d'autres, principalemet aux grands-parents, et ce depuis ses 3 semaines. Nous aimons ces bouffées d'oxygène, elle aime ces journées sans nous où tout est différent, et les mamies se languissent toujours de ces instants de complicité où elles peuvent développer leurs nouveaux talents et instincts de mamies modernes et gâteaux à la fois... Oui j'ose le dire, nous n'avons jamais eu de grosses inquiétudes avec la séparation.
Mais aujourd'hui est différent, et même si je m'y prépare depuis des mois avec sérénité, dimanche plus on se rapprochait de Paris, plus j'avais la boule au ventre.
Dans la catégorie "Séparations", l'heure était venue de franchir l'étape des premières vacances solo de notre fille, loin de papa-maman (oui loin car à 800 km tout de même), en compagnie de ma belle-mère, sa mamie Denise, dans sa maison de Bretagne. Finalement, nous sommes arrivés sur ce fichu quai de gare, nous n'avons pas souhaité éterniser les aurevoirs, surtout devant la joie de Romane de retrouver ses grands-parents, on ne voulait pas ternir le tableau en lui transmettant une quelconque angoisse : gros câlin, coucou à travers la vitre du wagon et elle partait déjà vers de nouvelles aventures. Et soudain, nous nous sommes retrouvés, mon chéri et moi, quelques instants un peu perdus, comme deux idiots dans cette grande gare, sans bagages, sans bébé. Puis nous sommes rentrés chez nous, et même si le manque de notre fille se faisait déjà sentir, nous apprécions également au fil des heures cette pause dans notre vie de parents, pause pour nous rappeler que dans ce trio nous sommes aussi 2... Il nous tarde de la rejoindre mardi pour vivre ensemble des vacances que nous espérons inoubliables, mais en attendant on prend patience, on se repose, on se retrouve et on se délecte des aventures de notre fille par téléphone. Loin d'ELLE, nous prenons un peu de temps pour NOUS, pour par la suite mieux nous retrouver...

17 août 2011
Electrochoc
Hier matin ressemblait à tous les autres :
je me prépare / je réveille ma fille / je la prépare / je regarde l’heure « Merde j’suis à la bourre ! » / je speed / je nous enfourne dans la voiture / je mets la radio / j’écoute les infos / blablabla-crise-blablabla-politique-blablabla-2 jumeaux de 14 mois noyés « Oh mon Dieu, c’est terrible »-blablabla-foot-blablabla-musique / je me gare / je confie ma fille à ma mère / j’arrive à mon boulot / bisous / café / « Qu’est-ce que t’as fait ce week-end ? » / « C’était bien les vacances ??? »… et soudain un détail inhabituel me stoppe dans mon train-train rôdé de début de semaine, m’oblige à sortir de mon mode automatique. A l’instant où je l’aie vu j’ai délaissé ma panoplie de robot pour redevenir enfin humaine. Là devant moi apparaît ma collègue, mon binôme, mon amie, les yeux rougis, la gorge nouée et le désespoir transpirant de chaque parcelle de son visage. Bêtement, je n’arrive qu’à sortir un banal « Ca ne va pas ? ». En une fraction de seconde, je cherche les causes probables de son état, en commençant par ce qui me semblera au final bien futile, une querelle d’amoureux … ??? Je n’ai pas le temps d’aller plus loin dans mes spéculations qu’elle m’annonce « Tu sais ma cousine, que tu as rencontré à mon mariage, les deux petits jumeaux qui ont presque l’âge de Romane… » « Oui ?! » « Eh bien ils se sont noyés hier… ». « Oh mon Dieu, c’est terrible. Mais alors à la radio ce matin c’était d’eux qu’on parlait… ».
Soudain le fait divers devient réalité ou plutôt reprend sa place dans la réalité. On oublie trop souvent que derrière ces gros titres, ces faits, ces chiffres se cachent des personnes, des parents, des familles, des êtres lambdas sur qui la foudre vient de s’abattre, les mettant eux et leur douleur sous les feux des projecteurs. Et nous, pauvres spectateurs pris dans le tourbillon de l’info-zapping, désormais on ne traite plus l’info, on l’ingurgite, avides de toujours plus sensationnel, de toujours plus dramatique.
Il m’aura fallu cet électrochoc, cette proximité avec la peine de cette famille, pour apprendre ma leçon. Nul n’est à l’abri, ça n’arrive pas qu’aux autres, et bien orgueilleux seraient ceux qui s’aventureraient à donner des leçons. Au lieu de juger confortablement assis dans notre canapé, il serait bon d’apprendre à parfois ne savoir faire preuve que de compassion envers ceux qui souffrent déjà bien assez sans nos sarcasmes et nos belles leçons.
Hier matin ne ressemblait malheureusement pas à tous les autres... et l'après-midi, j'ai sauté sur l'occasion pour finir plus tôt et faire la seule chose qui m'occupait l'esprit depuis le matin-même, prendre ma fille dans les bras...


