9 novembre 2008

I love... Vincent Cassel

Ah Vincent...
La semaine dernière, quand Chérichou m'a demandé si ça me disait d'aller voir "Mesrine : L'instinct de mort" avec lui au ciné, je n'ai pas hésité une seule seconde:
1) parce qu'il y avait Vincent (ah Vincent...).
2) parce que la saga Mesrine fait partie des films dont j'attendais la sortie avec impatience depuis de longues semaines, tant les premières images que j'avais entrapercues à la télé ou sur le net avaient aiguisé ma curiosité.
Pour le plus grand bonheur de Chérichou, votre serviteuse, très amoureuse et ayant envie de faire plaisir à son chéri (et un peu à elle-même) a réussi à dégoter des places pour l'avant-première du 2ème volet "Mesrine : L'ennemi public n°1", en présence de Mr Vincent en personne. Du coup, nous avons décidé de nous faire une semaine "Mesrine" en s'enfilant les 2 films d'affilée mercredi et vendredi.

Bon pour être honnête avec toi lecteur, vendredi, à l'avant-première, Vincent a fait mine de ne pas me connaitre histoire de ne pas éveiller les soupçons:
1) de Chérichou, voisin de siège et partenaire de vie,
2) de Monica, sûrement cachée dans un coin à surveiller son homme et prête à bondir telle une tigresse à la moindre fan un peu trop entreprenante avec son mari,
et 3) de la presse people (être harcelés constamment c'est vraiment dur à vivre, je ne le souhaite à personne...).

Plus sérieusement, j'ai adoré ces deux films, retraçant la vie d'un des plus grands gangsters du XXème siècle, où la réalité dépasse souvent la fiction. Une vie digne des plus grands romans noirs pour cet homme complexe irrésistiblement attiré par le monde du crime et du grand banditisme, profondément violent mais aussi sincèrement amoureux de ses femmes et père attentionné.
Le premier volet, "L'instinct de mort", nous présente l'ascension de Mesrine dans le monde de la criminalité, après son retour d'Algérie, dans la France terne des années 60. Il aura plusieurs chances de s'en sortir mais le destin le ramènera toujours à ces vieux démons.
Le deuxième volet, "L'ennemi public n°1", se concentre sur les années 70, plus connu du grand public, car correspondant aux années où Mesrine est devenu véritablement l'ennemi public n°1, jusqu'à sa mort le 2 novembre 1979.
2 films chocs, haletants qui ne font à aucun moment l'apologie de Mesrine, mais donne les clés pour un peu mieux comprendre ce personnage qui défraya la chronique. Mesrine disait d'ailleurs lui-même : "Certains vont faire de moi un héros, alors qu'en fin de compte, y'a pas de héros dans la criminalité, y'a que des hommes qui sont marginaux".
Tous les acteurs sont formidablement justes, à commencer par Vincent qui prouve une nouvelle fois qu'il a les épaules pour jouer des rôles impossibles et qu'il est l'un des acteurs les plus doués de sa génération (si ce n'est le plus doué!).
Bref courez voir ces films et faites-vous votre propre opinion sur le scandaleux Mesrine dont la vie méritait tout de même, à mon sens, d'être portée à l'écran tant elle était incroyable et épique.
Moi j'vous laisse j'vais retrouver mon homme...
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1 commentaire:

  1. justement aujourd'hui 11 novembre on s'est mis un dvd (t'as oublié "buller devant des grands films toute la journée" dans ta liste)et c'était avec Vinou (vincent quoi). Je l'avais jamais vu "Le Pacte des Loups", j'ai adoré et Vincent y est excellent (euh monica rodait d'ailleurs et t'as raison, elle est féroce)

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