30 septembre 2012

Inst'holidays

En ce dimanche tristounet et gris, veille de reprise pour mon homme, veille de dernier jour de liberté pour moi, je n'ai qu'une envie, monter dans une machine à voyager dans le temps, et revenir à ces jours heureux et ensoleillés encore frais dans nos têtes mais qui nous semblent déjà un peu trop lointains, comme un doux rêve, une douce pause dans nos vies. Des belles images à classer dans le tiroir des beaux moments à 3.

Petit aperçu des images qui me trottent dans la tête depuis notre retour. 
Nos vacances buissonnières c'étaient ça...


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20 septembre 2012

Vacances buissonnières

Partir hors saison, une fois que la foule est repartie, qu'elle a délaissé ces coins de rêve pour reprendre son petit métro-boulot-dodo, ces endroits idylliques qui semblent soudainement sous les lumières de septembre n'appartenir qu'à nous.
Suivre sa route, suivre ses envies, se laisser porter par les découvertes, oublier de regarder l'heure, vivre à son propre rythme.
Oublier le carcan du quotidien, sa petite routine et son emploi du temps bien organisé pour goûter cette pause légère.
Penser valise et aventure quand d'autres pensent cartable et inscription, penser sable quand d'autres pensent métro, ne plus penser quand d'autres se prennent la tête.
Et cette douce sensation d'avoir encore un peu plus mérité ces précieux instants nous qui vous avons vu tout l'été partir. A notre tour de profiter, à notre tour de tout laisser et de s'offrir une parenthèse, une bouffée d'air, nos vacances buissonnières...
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7 septembre 2012

L'été fait grandir les enfants

Cette phrase on me l'avait dit, comme un avertissement, comme pour me dire de bien observer mon petit bébé avant qu'il ne déploie ses ailes et ne devienne déjà un peu trop grand. Cet été, ma fille n'a pas évolué, elle a changé, fait des bonds de géants vers ce futur autre en devenir.

Déjà physiquement, les faits sont là, son armoire me le montre un peu plus chaque jour, elle a grandi. Les pantalons en taille 24 mois, impossible à lui mettre au mois de juin, lui vont parfaitement désormais. Les jolies chaussures d'été commencent à devenir trop étroites. Les manches des gilets laissent apparaître ses poignets. Autre indice, la demoiselle est devenue assez grande pour toucher aux interrupteurs de la maison, et depuis chez nous c'est un peu devenu Versailles. Et je vais peut-être vous choquer mais pour l'instant elle semble totalement insensible à l'écologie ou au montant de la facture de papa et maman, trouvant que la lumière c'est plus beau.

Mais au delà de la transformation physique, qui est pour moi naturelle, et ne relève pas d'une envie propre de ma fille, elle a fait preuve d'une volonté d’autonomie à couper le souffle, comme si elle s'était laissée emporter par la tornade de ses 2 ans qu'elle a fêté au mois d'août. Elle semblait avoir envie de devenir une grande petite fille, laissant derrière elle petit à petit tout ce qui l'attache encore à ses premiers mois de vie. Désormais elle veut faire seule, faire comme papa et maman, sous leur regard, mais seule. Elle a délaissé la cuillère pour manger avec une fourchette. Elle a troqué nos bras ou sa bouée pour des brassards, évoluant seule, sous haute surveillance évidement, au milieu des eaux bleus de la piscine. Fini les couches, mademoiselle est devenue propre la journée, et bye-bye lit à barreaux c'est tellement mieux les lits de grand. Tout ça, et encore une foule de petits détails qui nous rendent parfois nostalgiques mais surtout fières d'elle, de cette petite fille qui grandit sous nos yeux, de cette aventurière du quotidien toujours en quête de découvertes, de cette petite graine que nous voyons poussé un peu plus chaque jour, étant la même mais plus tout à fait à la fois. Heureusement, elle n'a pas encore abandonné les longues séances bisous et câlins au creux de nos bras, et j'espère au fond de moi que ce sera là dernière chose qu'elle abandonnera...


Et chez vous cet été, le vent de l'autonomie a-t-il soufflé ?
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6 septembre 2012

Pourquoi ???


Si j'ai bien lu Edwige Antier, Laurence Pernoud and co, tous les enfants ont à traverser une phase de "Pourquoi", en général vers l'âge de 4-5 ans. Par ses questions, ce petit être en devenir cherche à comprendre le monde et se construit. Ok ça c'est intégré, mais ce que je n'ai pas encore compris c'est quand est-ce que ça se finit exactement ? Ne vous méprenez pas, ici je ne parle pas de ma fille. Non bien qu'elle soit pourvue d'une langue bien, et un peut-être un peu trop bien, pendue pour 2 ans, ce type de réjouissances n'a pas encore commencé chez nous. Non, ici je vous parle de moi, Koxie, 30 ans, reine de l'interrogation éternelle sur tout et n'importe quoi, et ceinture noire du triturage de cerveau. Evidement depuis mes 5 ans, mes pourquois ont évolué et ne concernent plus vraiment la couleur du ciel (quoique hier je me demandais "pourquoi ils ont prévu un temps de merde pour la semaine prochaine alors que je serai enfin en vacances ?), mais plus la vie en général, sujet ô combien vaste et infini. Cette semaine de rentrée a remué beaucoup de choses en moi. Cette atmosphère m'a en quelque sorte plombé le coeur et mis la boîte à méninges sur ON. Petite sélection de mes questionnements à deux francs de ces derniers jours :

Pourquoi je dois travailler en ayant le sentiment d'abandonner ma fille ?
Pourquoi je dois jeter en pâture ma petite fille au milieu d'une tribu de jeunes braillards en folie ?
Pourquoi je ne fais pas partie des bonnes mamans qui prennent un congé parental ?
Pourquoi ne suis pas suédoise, non seulement pour le physique, mais aussi pour la qualité de vie de famille ?
Pourquoi ma puce doit inévitablement grandir et avoir affronter le monde loin de moi ?
Pourquoi je ne gagne jamais au loto pour pouvoir me mettre en congé sabbatique et prendre le temps de la voir grandir ?
Pourquoi j'ai cette boule dans le ventre qui ne me quitte pas depuis mardi ?
????????
Et je vous passe les pourquois sur mon physique, mon poids, mon vernis qui s'écaille et mes fesses qui ne veulent pas rentrer dans un jean zara.

Je pense qu'au final du haut de mon mètre 65 et de mes 30 piges, je suis toujours en phase de construction de moi-même, essaie toujours de comprendre comment fonctionne ce foutu monde qui m'entoure et surtout essaie d'accepter ce qu'est la vie tout simplement, bref que je pense que j'en n'ai pas fini avec mes pourquois et ne suis pas pressée de rajouter ceux de ma fille...

Moi + Pourquoi = Toujours
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