25 décembre 2012

Have Yourself a Merry Little Christmas...

J'espère que comme moi vous avez à l'heure qu'il est le sourire aux lèvres, les yeux encore plein d'étoiles, l'estomac bien rempli, vos bras chargés de jolis cadeaux, et le coeur léger en cette douce journée.
Je vous souhaite à toutes et tous un beau Noël et de beaux moments avec ceux que vous aimez...


Cette année pour ma part, je le faite dans ma belle-famille, et même si c'est un peu la mienne désormais, il me tarde de retrouver mes parents, mon chez-moi et de continuer à nous créer de beaux souvenirs. Hier soir, j'avais un petit pincement au coeur en trinquant avec les autres invités, c'est idiot mais mes parents me manquaient. Cette sensation a vite été atténuée en laissant le charme de la magie de Noël agir. Une belle table, de jolies bougies, un bon repas, des cadeaux à ouvrir, voilà de quoi me redonner le sourire. Et ce matin, lire la joie et la surprise de ma fille au réveil en découvrant ses cadeaux, fut le plus beau et doux des moments. A 2 ans, elle n'a pas encore tout compris de cette étrange, magique, irréelle mais belle fête, mais tout à l'heure, avec sa poupée dans les bras et la bouche pleine de chocolats, elle a couru vers moi en criant "J'adore Noël !". N'est-ce pas un bon résumé ?... 

 ♥♥♥
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19 décembre 2012

2012, une année normale

A l'approche du dernier jour de l'année, au milieu de toute l'agitation et la frénésie des festivités à venir, mon envie est pourtant grande de me poser et de feuilleter les pages de mon livre de l'année, de se souvenir des chapitres qui l'ont construit, des rebondissements qui l'ont pimenté, des joies qui nous ont donné le sourire, des peines qui nous laissent encore un peu les yeux embués. Depuis quelques années, des moments majeurs, des instans magiques, des pas de géant ont rythmé ma vie. En quelques années, j'ai vécu mille choses, mille émotions, mille étapes. Cet enchainement de grands instants ont donné à chaque année une couleur particulière et correspondent à une construction intense de moi-même...

2009 : tourbillon dans notre couple, pacs, achat de notre premier appart, l'année où l'on a voulu devenir des grands
2010 : une découverte à nous couper le souffle, une attente pour un immense bonheur, l'année où mon ventre s'est arrondi, où ma fille a poussé son premier cri, le point de départ de notre nouvelle vie, l'année de ma parenthèse enchantée avec notre bébé
2011 : reprise du travail, nouveau rythme pour une nouvelle vie, trouver son équilibre, trouver sa place, comprendre son nouveau rôle et au final se laisser emporter par le flot des petits bonheurs, des beaux sourires et des premières fois, l'année où j'ai réellement compris ce qui se cachait derrière les mots "maman" et "famille"

Cette année pas de grand bouleversement n'est venu chamboulé nos vies. Juste tous les 3. Juste nous.
2012 fut ce que l'on pourrait appeler "notre année normale". Non pas que j'ai voulu prendre exemple sur notre cher Président, mais ne m'en déplaise c'est bien ce qu'elle le fut. 2012 semble être notre année de respiration après la tempête émotionnelle des précédentes. Une année où l'on a pris le temps de reprendre notre souffle, le temps de savourer notre bonheur, le temps de construire d'autres projets pour les années à venir, le temps de voir grandir, le temps d'entretenir, le temps de prendre enfin du temps pour soi, le temps de vivre. Pas d'évènements exceptionnels, pas de feu d'artifice émotionnel, mais une foultitude de petits plaisirs ponctuels, de petits bonheurs quotidiens, de beaux moments, de doux mots, de petits riens qui font un tout, qui font que je suis bien, heureuse auprès des miens. Certes ces dernières semaines je me suis laissée envahir par une vague de tristesse, la vie bien que normale ne veut pas dire sans failles. Mais malgré cette petite cicatrice, je ne veux garder en moi que cette douce chaleur que je ressens à nouveau comme celle que l'on ressent en regardant un coucher de soleil. Une douce lumière et un indicible bonheur. 2012, l'année où je me suis lovée dans mon doux cocon.

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18 décembre 2012

Quand fin d'année rime avec ligne d'arrivée


En ce moment, je pense que comme beaucoup d'autres, tel le petit lapin blanc d'Alice, je m'agite dans tous les sens et cours un oeil sur le chrono en criant "En retard ! En retard...!". La fin d'année est toujours pour moi un sprint, la dernière ligne droite, celle où il ne faut rien lâcher, fournir les derniers efforts, afin de franchir la ligne d'arrivée du nouvel an la tête haute et pleine d'espoir pour le prochain marathon à venir. Aucun répit à l'horizon mais juste une longue liste d'obligations à suivre, d'idées à mettre en oeuvre et de choses à terminer, comme autant de haies érigées sur la piste me menant tout droit au foie gras et au champagne du 31.  

Fini le bon vieux sommeil réparateur, cela fait longtemps que je l'ai troqué contre une listographie intempestive nocturne. Tant pis, je franchirais la ligne d'arrivée cernée mais sans haies au sol je me le promets. Alors synchroniser vos montres, car il me reste très exactement 2 jours avant le départ en vacances vers d'autres contrées, 6 avant Noël, 13 avant le retour, 15 avant le Noël bis, et 17 avant le réveillon du Nouvel An pour...

...Jouer les employés modèles : boucler les derniers dossiers, préparer les animations de la rentrée, laisser derrière soi un bureau propre et bien rangé , afin que le retour "gueule de bois" du 2 janvier ne soit pas trop dur à gérer.

...Jouer les lutins de Noël : finir enfin les cadeaux, faire le magasins, surfer sur le net, afin d'offrir à tous le bon cadeau qui fera pétiller les yeux, et surtout en temps et en heure. Lorgner sur les listes, piquer des infos, râler contre les ruptures de stock, sortir des sentiers battus, faire de jolis emballages cadeaux... Heu où il est ce foutu Père Noël qu'il fasse un peu son boulot !

...Jouer à la fille sociale : enchainer les obligations festives, sourire, s'émerveiller, ne pas oublier le coupon pour récupérer les cadeaux et ainsi se rendre en 3 jours aux aux Noëls de mon boulot, du boulot de l'homme, et de la crèche de la petite. Sans compter  les anniversaires du chéri, de ma mère, de mon frère, et de 3 amis, qui ont tous on eu la bonne idée de naitre ce mois-ci. Youpi !

...Jouer à la fille sympa : préparer des biscuits de Noël pour les tatas de la crèche, la gentille voisine qui nous rend toujours service et ses collègues de boulot accros au sucre.

...Jouer à la plus belle pour aller danser : trouver des habits de lumière, lorgner sur les tutos maquillage, aller ratiboiser ma frange, essayer de dompter le reste de ma chevelure et trouver "The" anticernes.

...Jouer à la reine de l'organisations : boucler les valises de toute la petite famille et se préparer à affronter 10 h de train avec son petit monstre de 2 ans en pleine phase du non.

...et je vous parle même pas de la fin du monde, j'ai même pas le temps d'angoisser tranquille !

Bref ces derniers jours d'effort s'annoncent exténuants et je sens que je vais franchir la ligne d'arrivée toute rouge et essouflée. Mais honnêtement, est-ce que ça n'en vaut pas la peine ? Est-ce que ça ne reste pas l'une des plus belles périodes de l'année ? Est-ce que le sourire de ma fille et son innocence face à toute cette magie ne sera-t-elle pas la plus belle des récompenses ? Oui je le pense, sinon je n'aurai pas pris le départ de la course. D'ailleurs, je vous laisse, mon temps de pause purement égoïste et bloguesque que je m'étais octroyé vient de se terminer. Je dois retourner sur la piste...
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12 décembre 2012

Il était une fois... moi !


Il était une fois une petite Koxie qui avait été taguée par une gentille blogueuse. Malheureusement, cette petite Koxie avait été maudite par une méchante fée et l'avait condamnée depuis sa tendre enfance à avoir une mémoire de poisson rouge. Ainsi la petite Koxie oublia ce tag, surement au profit d'un paquet de Schokobons, et continua son chemin au pays enchanté des blogs. Mais par un beau matin de décembre, l'histoire se répéta : une autre gentille blogueuse pensa à nouveau à elle et la tagua à son tour. Cette fois-ci la petite Koxie ne voulait pas laisser le mauvais sort agir, et décida de répondre aussitôt à ce tag, et à celui de la première bloggeuse, histoire que justice soit faite. C'est ainsi que Koxie se mit à écrire ce conte pitoyable et s'apprête à vous révéler 14 (7 pour chacune) petites choses essentielles à savoir sur son humble personne, hormis son non-talent évident à écrire des histoires pour enfants...

Merci donc à Amalise d'avoir pensé à moi.
Merci et surtout pardon à DéboBrico pour ma réactivité exceptionnelle.
(En plus ce sont deux bloggeuses dont j'apprécie quotidiennement la lecture, 
alors courrez visiter leur chez elles...)

Il était une fois moi donc...

♥ Comme vous l'avez compris, je suis dotée d'une mémoire de poisson rouge. C'est effrayant malgré toute ma bonne volonté, une info en chasse une autre.
♥ Pour combattre ce mal, je suis donc devenue une experte en listes en tout genre. J'ai une multitude de petits carnets et autres post-it comme compagnon d'infortune pour m'aider au quotidien. Et c'est assez magique car j'ai l'impression que d'écrire les choses les grave dans mon esprit.
♥ Sous mes airs de femme active-maman-propriétaire se cache encore une grande enfant qui se délecte de Kinder et adore regarder des dessins animés. Ma fille est d'ailleurs devenue mon alibi, "Non c'est pas pour moi, c'est pour la petite..."
♥ Je suis tout le temps chez ma coiffeuse, non pas que je sois une kamikaze capillaire, mais voyez-vous je porte une frange, et comment vous dire une frange c'est de l'entretien. Et comme il hors de question que quelqu'un de non professionnel s'approche de ma chevelure avec des ciseaux et encore moins que je m'auto-flagèle au risque de ressembler à Kojak, je rend visite à mon adorable coiffeuse toutes les 3 semaines... (heureusement que pour l'entretien de frange c'est cadeau sinon j'aurai un sacré budget coiffure...)
♥ J'adore feuilleter les guides de voyage. Il y a tellement de destinations qui me font envie que le plus dur c'est de choisir. D'ailleurs, cette année notre cadeau de Noël à moi et mon chéri va être de nous offrir un beau voyage, mais ça je vous en reparlerai en temps et en heure...
♥ J'adore lire des histoires aux enfants, en particulier à ma fille. Tous les soirs avant qu'elle ne s'endorme, je m'en donne à coeur joie à grand renfort de drôles de voix et parfois de mise en scène. Sa chambre est mon théâtre.
♥ Tiens en parlant de théâtre, c'était ma grande passion lorsque j'étais plus jeune. J'ai suivi des cours de la sixième à la terminale, puis avec les études je me suis éloignée de la scène. Aujourd'hui je me contente d'être spectatrice mais j'avoue que j'aimerai bien remonter sur les planches un jour, juste pour le fun, l'excitation et le bien être que cela me procure.
♥ Je déteste repasser ! C'est la pire corvée ménagère pour moi, bien avant de nettoyer les toilettes c'est pour dire ! Alors pour faire passer la pilule, je m'installe toujours devant des comédies romantiques bien guimauves que je connais par coeur et qu'on a pas besoin de suivre. Merci à Patrick Swayze, Ashton Kutcher et autre Zac Efron de m'accompagner dans ce moment de torture hebdomadaire.
♥ En parlant de films, je les regarde toujours en VO pour travailler mon anglais. Bon je suis toujours incapable de parler correctement la langue de l'oncle sam, mais au moins je la comprends très bien...
♥ Dans une vie antérieure, je devais être une souris tellement j'adore le fromage. Vous pouvez me priver de tout mais pas de ça. D'ailleurs je pense avoir transmis cette passion à ma fille, car à 2 ans, ses fromages préférés sont le roquefort, le chèvre et le peccorino.
♥ Je n'ai que rarement des gâteaux ou des chocolats à la maison, car je suis incapable de me contrôler. Si je commence, je finis le paquet ! Alors par précaution les placards sont vides. Heureusement mon amoureux n'est pas un fan de sucré...
♥ Je ne suis pas du tout superstitieuse. J'ai un chat noir, je passe sous les échelles si je n'ai pas le choix sans avoir la boule au ventre et le nombre 13 ne me fait pas peur. Et pour l'instant ça ne me porte pas vraiment malheur...
♥ J'ai en permanence sur ma table de chevet une pile de livres à lire. J'ai beau essayer d'être une lectrice assidue, ma pile ne descend vraiment jamais car je ne peux m'empêcher d'en rajouter toujours un petit dernier... (en même temps, en étant bibliothécaire, la tentation est bien trop grande !)
♥ Je ne passe pas une journée sans prendre au moins une photo, que ce soit avec mon reflex, mon Diana, ou juste mon smartphone. J'aime saisir ces petits moments, une belle lumière, un joli sourire, une émotion, ou le truc marrant qui m'a donné le sourire ce jour-là, bref un peu tout et n'importe quoi ! C'est une véritable addiction, je suis photographile ! D'ailleurs si ça vous dit, vous pouvez me rejoindre sur Instagram et suivre ainsi mon petit quotidien photographique.

Ouf 14 ! Voilà c'est fait. Pas facile comme exercice mais pas une torture non plus. J'espère au moins que vous avez pris du plaisir à me découvrir un peu plus, et surtout que je ne vous ai pas donné la très mauvaise idée de ne plus revenir par ici.
C'était donc ma participation au Versatile Blogger Award auxquels les 2 miss m'ont nominé. Normalement je suis censée nominer d'autres blogueuses à mon tour, mais honnêtement j'avoue que j'ai la flemme, alors si le coeur vous en dit voici les règles du jeu : dire 7 choses sur soi au hasard, puis nominer à son tour 15 autres blogueurs. Pour en savoir plus sur le Versatile Blogger Award vous pouvez visiter le site officiel.
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Mon vieux



Mon père n'a jamais été du genre causant. Enfin oui il me parle, d'ailleurs on partage un étrange sens de l'humour, une connivence quand il s'agit de faire râler ma mère, mais pour ce qui est de ses sentiments Monsieur ne se livre pas. Il reste discret sur les tréfonds de son coeur et de son âme. Est-il heureux ? Sa vie l'a-t-il mené où il le souhaitait ? A-t-il des regrets ? Pour le savoir je ne dois m'en remettre quà ce que je perçois à l'occasion dans un regard, une attitude, un doux sourire et une tendre patience au milieu de ses petits-enfants, mais je sais que jamais des mots ne seront posés. D'ailleurs est-ce si important ? Je vis au quotidien dans un univers de mots donc j'y accorde une grande importance, mais pour lui l'est-ce autant ? Lui pour qui la vie n'a pas toujours été facile, lui qui a dû se battre pour mener la vie qu'il voulait, lui qui a manqué d'amour parental, lui qui s'est inventé sa vie d'homme à l'autre bout de la France, loin des siens.
Mon père est un homme d'expérience, un homme que j'admire, un homme rassurant, un homme bon. J'ai beau connaître quelques unes de ces failles, en avoir parfois marre de son fichu caractère ou de ses quelques sautes d'humeur, mais pour moi, du haut de mes 30 ans, je garde au fond de moi une part de petite fille qui trouve toujours que son papa c'est le plus beau, le plus grand, le plus fort. Pourtant, de son côté, depuis que je suis devenue maman, je sens qu'il prend un peu ses distances avec moi. Par exemple, quand j'appelle chez mes parents, il me passe volontiers ma mère en me glissant "je vous laisse entre femmes". Peut-être me voit-il désormais plus comme une mère que comme sa fille ? Que pour lui un cap a été franchi, qu'à ses yeux je suis devenue femme et non plus son bébé de fille ? Peut-être a-t-il pris conscience que j'avais grandi, que je faisais ma vie, que j'avais construit mon propre nid ?
Alors je guette. Je guette tous ces petits détails qui trahissent sa fierté et son amour malgré sa trop grande pudeur. Je guette les conversations avec ses amis où il bombe le torse en parlant de ses enfants qui ont "réussi". Je guette les moments en famille où son visage s'illumine quand ses petits enfants l'appellent "Papiiiiii" ou le serrent dans leurs petits bras. Je guette les moments festifs où parfois quelques bulles de champagne sont un peu trop fortes pour mon champion et l'aident alors à faire s'échapper quelques mots d'amour, ces paroles rassurantes qui à la fois me font rire et battre mon coeur. Mon père, mon vieux, mon roc, tu n'as peut-être pas les mots, mais ton visage parle pour toi. J'aime les rides au coin de tes yeux qui te donnent un air rieur, j'aime ton regard franc et plein de chaleur, j'aime ce petit sourire que tu as en permanence quand tu es entouré de ta tribu, je t'aime toi, tes défauts, tes qualités, et ta foutue pudeur.
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4 décembre 2012

Teenage dream


Pardonnez-moi mais aujourd'hui j'ai envie d'être guimauve et de laisser libre cours à mon coeur de chamallow. Hier c'était son anniversaire, et pour cela nous nous sommes offert une journée buissonnière avec notre puce en cerise sur le gâteau. Une journée simple mais belle comme on les aime qui nous donne le sourire pour la semaine. Du coup étant toujours sur mon petit nuage, j'ai envie de vous faire partager la vue que l'on a de là-haut. 
On dit que les premiers amours ne s'oublient jamais. Je ne peux pas parler pour les autres mais voyez-vous dans mon cas je ne risque pas de l'oublier, car je ne connais que lui, ce premier amour, celui qui vous a donné vos premiers papillons dans le ventre, vos premiers frissons, vos premières émotions, ce beau gosse du lycée qui ne quittait pas vos pensées, qui vous donnait envie de grandir, d'être femme, de croire en l'amour pour la première fois. Je ne sais pas si c'est une chance ou pas, mais les faits sont là, il n'y a que lui depuis mes 17 ans. Oui, mon homme m'a connu une paire de Docs aux pieds, un Eastpack blancoté sur les épaules, un T-shirt Minnie sur le dos, et m'a quand même aimé. Notre premier baiser a été échangé dans un car en pleine campagne irlandaise lors du voyage scolaire de fin d'année. Tellement cliché, tellement peu intime, mais tellement magique. J'étais Sophie Marceau dans la Boum, plus rien n'existait autour de nous, et j'en garde encore aujourd'hui un délicieux souvenir. Quand a 17 ans, on ne décide de rien, on se laisse juste porter par nos sentiments. On ne peut pas choisir ce que deviendra ce premier amour, on le vit. Chaque jour je n'en revenais pas que nous soyons toujours ensemble. Au début je les ai compté, puis ce fut en mois, puis en années que nous prenions la mesure du chemin parcouru ensemble. 13 ans. Notre amour a grandi, évolué, et s'est finalement construit avec nous-mêmes.

Je ne vais pas vous faire le coup des comédies romantiques à la sauce Hollywood, il y a eu des disputes, des prises de tête, des obstacles, des bas, et heureusement car en 13 ans le contraire serait plutôt inquiétant, mais aujourd'hui on en est là, toujours main dans la main sur ce chemin, une petite fille courant devant nous.
Pourtant je n'aime pas parler d'amour toujours, ce serait nier tant de choses. Malgré mon unique amour, je ne crois pas vraiment aux contes de fées. Malgré ma tête dans les nuages, je garde les pieds sur terre. Bien malin est celui qui pourrait me dire où nous en serons dans 30 ans ? D'ailleurs je n'ai pas envie de le savoir, j'ai juste envie de continuer avec lui en attendant de voir ce qui nous attends au prochain virage. Tout ce que je sais c'est que cet amour de lycée aura fait et fait encore de moi la femme que je suis, que me réveiller à ses côtés me donne toujours autant le sourire, et que mon coeur d'adolescente n'en revient toujours pas d'être avec lui encore aujourd'hui, le beau gosse de la classe de 1ère L. 

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28 novembre 2012

Tendre matin



Ce matin, ma petite marmotte de fille s'est réveillée un peu trop tôt. Peut-être a-t-elle entendu la porte se refermait sur le départ de son papa, mais soudain j'ai entendu sa petite voix endormie m’appeler tout doucement. J'ai alors été la chercher les yeux encore plein de sommeil, tâtonnant dans l'obscurité et prenant garde de ne pas glisser sur un de ses jouets. Une fois mon petit trésor dans les bras, je n'ai pas eu le coeur de l'entrainer immédiatement sur notre routine du matin. J'ai eu envie de faire l'impasse, de ne pas affronter un nouveau matin là tout de suite dans la seconde. Alors au lieu de continuer le long du couloir froid et sombre, mon corps comme en pilote automatique a pris le premier virage, direction ma chambre, ou plus précisément mon lit. Nous nous sommes enfouies sous la couette encore toute chaude, un petit rire au coin des lèvres comme quand on s'offre un petit plaisir interdit, et là blotties l'une contre l'autre le temps s'est arrêté. Pas un mot nous qui sommes si bavardes de nature. Nous sommes restées silencieuses dans la pénombre matinale. Nous ne dormions pas, mais profitions juste de ces minutes volées. A cet instant peu m'importait les secondes qui défilaient, le temps perdu sur notre planning habituel chronométré, l'impasse que j'allais surement devoir sur mon petit déjeuner... On était bien. Des caresses, des bisous, sa petite main dans la mienne ou se baladant sur mon visage, une petite tête qui voudrait s'enfouir au plus profond de moi, des cheveux hirsutes qui me chatouillent le nez. Ce matin le bonheur était caché dans mes oreillers. 
Au final, je ne sais pas vraiment combien de temps ce moment a duré. Tout ce que je sais c'est que c'était juste la parfaite manière de commencer notre journée à toutes les deux, cette longue journée loin l'une de l'autre où nous allons une nouvelle fois nous faire engloutir par le rythme, les horaires, les planning. Ce tendre matin est venu rejoindre la liste de mes précieux petits bonheurs, de ceux qui vous donnent le sourire tout au long de la journée rien que d'y repenser... 
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26 novembre 2012

Montagne russe


J'ai embarqué depuis plusieurs semaines sans vraiment le vouloir sur cette montagne russe mettant mon coeur à rude épreuve. Il a des hauts et des bas, soumis au rythme effréné de la piste qui défile. Mon sourire se fait et se défait au rythme de ce que je découvre à chaque virage : une jolie chanson de ma fille me fait voir la vie en rose, une salle d'attente me ramène dans les profondeurs, mais le mail d'une amie m'en ressort aussitôt... Car l'avantage des montagnes russes est bien que tout va à une vitesse folle ne vous laissant parfois pas comprendre ce qui se passe autour de vous. Alors je m'accroche à mon siège, prends une grande respiration, serre les dents et guette le prochain virage en espérant qu'on arrivera bientôt au terminus pour enfin changer d'attraction, préférant d'autres manèges plus calmes. En attendant que cette course folle s'arrête, je savoure plus que jamais les petits riens qui sont finalement tout, ces instants fugaces où je suis proche du ciel. 
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20 novembre 2012

La Maison est en carton

Pirouète Cacahuète !... est probablement la première chose qui vous vient à l'esprit. C'est pas faux, mais c'est bien plus encore. Aujourd'hui j'ai envie de vous parler d'une maison d'édition dont je suis absolument fan et ce depuis plusieurs années. Je les ai eu tout le week-end sous le nez (je travaillais dans un salon de littérature jeunesse du Sud de la France et c'était mes voisins de stand), j'ai lorgné sur leurs si belles créations, et suis finalement repartie avec de nouveaux achats sous le bras (je craque à chaque fois que je les rencontre).

L'originalité de cette maison d'édition est qu'elle est dédiée à l'image et aux créateurs de la littérature jeunesse, dans le sens où elle n'édite pas de livres, mais des images ou des jeux autour de l'image, mettant en avant le travail d'artiste et de création des illustrateurs. Ils ont l'envie est de faire vivre l'illustration jeunesse en dehors des livres, de faire vivre les images par elles-même, de faire reconnaître les illustrateurs comme les véritables artistes qu'ils sont.


Personnellement, je fonds littéralement devant leurs catalogue d'images de collection. C'est d'ailleurs la base de leur maison d'édition, et c'est avec cette idée qu'ils ont monté leur projet initial. Il propose à un artiste-illustrateur de créer une image inédite, et d'en faire un tirage unique de 300 exemplaires tous numérotés et signés imprimés sur du magnifique papier d'art. Un objet précieux, une oeuvre originale, un petit bout d'artiste chez soi. Vous comprendrez que je ne pouvez que craquer...
Il compte des dizaines d'artistes à leur catalogue, offrant un panel très divers mais à la fois représentatif de la richesse de l'illustration jeunesse aujourd'hui. 

Ce week-end, j'ai craqué pour 2 nouvelles images :

Samuel Ribeyron

Charlotte Gastaut

La première étant destinée à la chambre de mon amoureux et moi-même, 
la seconde est tout simplement venue rejoindre ses copines dans la chambre de ma fille... 

François Roca

Janik Coat (dont je vous avais déjà parlé ici)

La collection automne 2012 n'était pas encore disponible, mais il me tarde qu'elle le soit, car j'ai déjà repéré cette image que je verrai bien rejoindre ma collection...

Judith Gueyfier

Vous l'aurez donc compris je suis fan de leur travail, de leur engagement, de la diversité qu'il propose, et du soin particulier qu'il accorde à leur catalogue. Je vous laisse aller sur leur site pour découvrir le reste de leurs productions, et s'il y a des curieux parisiens parmi vous, sachez qu'ils seront présents sur le Salon de Montreuil, du 28 novembre au 3 décembre prochain (1er étage, stand D10).
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19 novembre 2012

La blogosphère, cette grande cour d'école


Quand on est petit, la cour de récré est le théâtre de toute notre socialisation, de tous nos enjeux, de tous nos drames. C'est là qu'on peut mesurer son appartenance à un groupe, sa popularité, sa place dans la meute. Lieu de rire, de liberté, de paroles, mais aussi de disputes, de rumeurs, de clans, bref toute notre vie résumée dans quelques mètres carré. Une fois que l'on grandit, que l'on quitte ses camarades, que l'on quitte ces bancs qui nous ont aidé à nous construire, on se croit libéré, on se sent enfin grands, mûrs, matures et l'on avance dans la vie pensant que les cours de récré sont désormais loin derrière nous. 

Depuis que suis inscrite à Hellocoton, plateforme pour blogs essentiellement féminins pour ceux qui ne le sauraient pas déjà, j'ai été étonnée de découvrir, lire, ma foi en étant un peu hébétée, "des affaires", autrement dit des blogueuses qui ont été attaquées, blessées, bafouées, piratées ou d'autres qui attaquent, montrent les crocs, écrivent leur exaspération à propos de certaines. Je lis ces articles, je m'interroge mais je ne prends jamais partie, car bien souvent je ne comprends pas vraiment ce qui se passe, ce qui se trame réellement derrière ces mots, mais je vois que des clans se forment, que des gens se désabonnent, d'autres qui soutiennent, et là je me dis que mon souvenir de cour de récré n'est en fait pas si loin et que je me trouve simplement au milieu d'une toute nouvelle à la fois virtuelle et bien réelle. J'ai l'impression de me retrouver à nouveau sur ces mêmes bancs et de voir défiler devant mes yeux tous les stéréotypes de mon enfance : les populaires, ceux qu'on envie car trop classe, trop beaux, trop tout, ceux avec les dernières marques à la mode, les pièces phares qui coûtent un bras qui nous font saliver tandis que l'on doit se contenter des habits de Kiabi, les artistes source d'inspiration, les personnalités bien trempées qui nous donnent envie de s'engager, les intellos premiers de la classe, les rêveurs, les jaloux, les effacés, ceux qui veulent juste faire leur petit bout de chemin, ceux qui s'en foutent et tentent de s'échapper par le grillage... Bien sûr cela reste des stéréotypes, en réalité rien n'est figé, on évolue, on change, on est multiple, et surtout on en a pas forcément conscience, on est ce que l'on est point final, on n'a pas vraiment d'emprise sur le regard que les autres ont de nous. Mais ces stéréotypes, bien qu'involontaires sont d'autant plus exacerbés dans un univers où l'on peut mesurer par des chiffres ou des petits coeurs sa popularité, son appartenance à un groupe de blogueuses, son aura, la portée de son discours, l'attirance de partenaires. Il est évident que dans ce cadre soient attisées jalousies, complexes, envies, comparaisons, exaspérations.

Pardon pour celles et ceux qui ont été ou sont au coeur de ces "affaires", mais honnêtement je regarde tout cela d'un oeil amusé, après tout il ne s'agit que de blogs, on ne soigne pas le cancer. Certes nos blogs sont une partie de nous-mêmes, ils sont porteurs d'enjeux pour nous, notre équilibre, nos passions, mais honnêtement ce ne sont que des blogs au point que j'ai du mal à comprendre parfois ce que je trouve être des enfantillages : "j'te boude, j'te cause plus, tu l'as vu elle, elle a dit ça, elle a fait ça nanana..." Vous n'aimez pas tel ou tel blog, son univers, son discours, alors passez votre chemin et allez lire ceux qui vous apportent un vrai bonheur de lecture et de découvertes, et pensez à emporter votre fiel avec vous, la blogsophère vaut mieux que ça. 
Alors je suis peut-être un peu naïve, l'enfant rêveuse de la cour qui porte un pull Bisounours, surement parce que je ne me suis jamais moi-même retrouvée en situation d'attaque ou de raillerie internet (ce sera peut-être le cas après cet article), mais pour l'instant je me dis que c'est surtout beaucoup de bruit pour rien, comme les cris des enfants dans les cours d'école, et que malheureusement il y aura toujours des disputes de bacs à sable.
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17 novembre 2012

Enjoy

Surement parce que j'en suis privée cette semaine (pour la bonne cause),
et que son absence me fait rappeler son importance,
je vous souhaite à tous et toutes de profiter de votre weekend.
Qu'il soit doux, fou, créatif, cocooning, ou explorateur, faites ce qu'il vous plaît mais profitez...

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16 novembre 2012

Ah tu verras, tu verras...


Autant j'ai une tendresse particulière pour la chanson de Nougaro (et en disant ça je me sens vieille), autant je ne supporte plus d'entendre cette phrase dans la bouche de certaines de mes congénères femelles, qu'elles soient copines, collègues, ou pire inconnues de passage. Depuis l'instant où j'ai su qu'un petit têtard avait élu domicile au creux de mon bidon, ce refrain n'a cessé de sonner à mes oreilles. Si encore c'était dans un but bienveillant, d'échange, de conseils entre exploratrices du quotidien de maman, mais non c'est bien souvent dans l'optique de me porter la guigne et que je me prenne enfin les pieds dans le tapis de la maternité.



C'est encore flou ? Vous voulez des exemples ? Alors allons-y...

J'ai eu la chance de passer une grossesse dès plus sereine et épanouissante. Peu de poids pris (j'en ai déjà bien assez en trop au naturel) et parmi les symptômes qui peuvent être lourds à vivre j'ai eu la chance de ne connaître que les plus "cools" : énorme fatigue + perte d'appétit totale les 3 premiers mois. C'est vrai qu'en dehors de cela j'ai dû attendre mes 3 dernières semaines de grossesse pour connaitre enfin le bonheur d'un obstacle vraiment chiant, la rétention d'eau ou les pieds de Shrek comme j'aime à l'appeler, mais comparé à ce que vivent certaines je ne me plains pas loin de là et ma Shrekitude a été heureusement de courte durée. Et bien à cette époque, à chaque fois que je rencontrais une autre "gros bidon" et qu'elle se mettait en tête de comparer nos cicatrices de guerre, elle finissait toujours par dire "Ah tu verras..." suivi de tout le mal qu'elle me souhaitait, consciemment ou inconsciemment, car elle ne pouvait accepter d'être seule dans sa galère.
Petit florilège :
"Ah tu verras les derniers mois tu prendras tout le poids que tu aurais dû prendre depuis le début d'un coup"
"Ah tu verras tu finiras par accoucher prématurément car continuez à vivre et travailler comme toi ça se paie"
"Ah tu verras ta grossesse a peut-être été sympa, mais tu auras le contre-coup après" 
traduisez par je te souhaite un petit monstre comme ça tu enlèveras ton sourire béat de femme enceinte épanouie de ta face!
Bref les autres femmes enceintes et moi on n'était pas vraiment copines...

Puis par un beau jour d'été, j'ai basculé dans le monde encore plus cruel des mères. Avec du recul les femmes enceintes c'était de la gnognotte, les mères sont de vraies louves, des carnassières prêtes à vous mordre si votre discours leur est trop difficile à entendre. Fini la rigolade, dans ce monde c'est la guerre où les pires coups bas sont permis !

Ma fille fait ses nuits à 3 semaines : "Tu verras quand elle fera ses dents..."
Ma fille mange de tout, seule et comme il faut : "Tu verras une fois qu'elle affirmera ses goûts..."
Ma fille est calme et préfère lire ou dessiner : "Tu verras le jour où le monstre se réveillera..."
J'en passe et des meilleures...

Chaque étape est inlassablement accompagnée de sa petite phrase assassine. Au début ça me faisait rire, maintenant ça me saoule grave. Surtout que je n'ai pas l'impression de me vanter dans mes échanges avec les autres mamans, prônant plutôt le discours de chaque enfant est différent. De plus, je ne cache pas que ma fille est loin d'être parfaite, elle a même des moments carrément casse-couille où son père et moi-même nous nous arrachons nos cheveux, mais je dois bien avouer qu'elle fait tout de même partie de la catégorie des plutôt cools (pour le moment). L'éducation que nous essayons de lui donner y est peut-être pour quelque chose, mais ce serait nous donner un chouille trop d'honneur à mon goût, car je pense avant tout qu'à la base notre fille est tout bonnement une bonne nature et que cela fait tout simplement partie de son caractère. C'est une petite marmotte, gourmande, prudente de nature et à la soif d'autonomie constante, avec sa bonne dose de mauvais caractère et sachant parfaitement quand elle le souhaite n'en faire qu'à sa tête et nous faire tourner en bourrique. Bref une petite fille de 2 ans avec ses bons et ses mauvais jours, ses qualités et ses défauts. Je n'ai pas vraiment à me plaindre, d'ailleurs j'évite de le faire, car j'ai conscience que de ne pas avoir trop galérer pour certaines étapes clé de son développement encore tout jeune est un luxe. Et malgré cette tranquillité apparente, je reste sur mes gardes, car je ne crois pas aux enfants de cire, mais attends de voir comment la miss va évoluer et ce qu'elle nous prépare pour l'avenir. Mais delà à ce que certaines nous souhaitent de galérer histoire de faire partie du club et à mon tour donner dans le discours du "Tu verras...", il y a une marge. Malheureusement, je pense que je n'en ai pas fini avec ce refrain, et on me promets déjà du "Tu verras..." pour l'école, l'adolescence et clou du spectacle pour le deuxième (ben oui si la première s'avère toujours cool dans l'avenir, autant me souhaitait d'en baver des ronds de chapeaux avec un autre bébé tout neuf). Mais vous savez quoi mesdames, au fond vous avez raison, je verrais bien, mais en attendant rendez-moi un petit service foutez-nous la paix à moi et mon adorable casse-pieds. A bon entendeur...
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15 novembre 2012

Des enfants et des livres - Grains de sel 2012

Depuis aujourd'hui et ce jusqu'à dimanche, ma petite ville d'Aubagne se transforme en grand rendez-vous du livre jeunesse. Pour 4 jours, la ville vit au rythme de cet évènement offrant au jeune public l'occasion de découvertes, de rencontres d'auteurs, d'ateliers, de spectacles bref de découvrir la littérature jeunesse avant un grand "L", sa richesse, ses talents et ses professionnels. C'est avec impatience que j'attendais, comme chaque année, ce rendez-vous. Etant bibliothécaire dans cette même ville, je suis bien évidement investie dans cette manifestation, et j'aime participer à mon petit niveau et en coulisses à sa réussite et surtout à la transmission de ma passion pour la lecture et mon amour singulier du travail des auteurs-illustrateurs jeunesse. 


Aujourd'hui le festival a ouvert ses portes et je m'y suis retrouvée de plein pieds, loin de la frénésie du centre-ville, au creux de ma médiathèque. J'ai eu la chance de passer ma journée aux côtés de Nathalie Novi, peintre-illustratrice au talent immense et dont j'admire le travail et l'univers artistique depuis plusieurs années. Elle a passé sa journée à rencontrer son jeune public, à travers des rendez-vous avec des classes de primaire. Mon objectif, veillez à ce que tout se passe bien, et profitez. Il y a des jours comme celui-ci où j'adooore mon boulot ! Les petits écoliers ont pu à cette occasion rencontrer celle dont ils ont découvert le travail en classe, ont pu lui poser toutes les questions qui leur brûlaient les lèvres, découvrir ses croquis, son trait de crayon, les esquisses de son prochain livre, mais surtout son extrême gentillesse, sa douceur et sa poésie. Une rencontre magnifique, une journée riche, un univers poétique qui vous laisse un brin rêveur, il n'y avait qu'à voir le sourire des enfants en quittant leur nouvelle amie. Bref cette première journée m'a comblé et me donne envie de vite vivre les prochaines. 


Demain je remets d'ailleurs ça avec une toute autre personnalité mais que j'adore également, mais cette fois-ci pour sa gouaille, son humour et son accent inimitable. Demain j'ai rendez-vous avec l'américaine Susie Morgenstern, auteure de romans jeunesse. Il me tarde de voir ce drôle de personnage haut en couleurs et en fantaisie face au public le plus difficile au monde les enfants.

Enfin dimanche, je me retrouverai au coeur de l'évènement, à fouler les allées du festival et à surtout renseigner le public sur toutes les formidables choses à voir et à faire en ce dernier jour. Je vais également en profiter pour faire le plein de jolis livres histoire d'augmenter la collection de ma fille et pourquoi pas commencer à préparer mes cadeaux de Noël. Bref ces 4 jours s'annoncent fatigants mais surtout riches et prometteurs en belles découvertes et rencontres. Alors si vous êtes dans le coin et que ces quelques mots vous ont donné envie de nous rendre visite vous retrouverais toutes les infos nécessaires ici.

"Un adulte va lire un livre pour se distraire, un enfant lit un livre pour se construire"
Joann Sfar
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14 novembre 2012

Grâce à toi


A la seconde où l'on devient parents ne compte alors désormais plus que le bonheur de ce tout petit que l'on tient désormais au creux de ses bras. L'essentiel est là, dans ces quelques centimètres de chair. Puis un jour, vous avez à traverser des épreuves, à affronter des tempêtes, à surmonter des obstacles et soudain vous vous rendez compte que cet enfant ne vous comble pas seulement de joie mais vous offre beaucoup plus encore, une force nouvelle, incroyable, inespérée. La force de rendre votre peine moins présente, votre douleur plus supportable, parfois même de vous la faire oublier le temps d'un sourire, d'un bon mot, de l'adoucir par l'innocence toujours intacte au milieu de votre réalité morose. La force de vous donner le courage nécessaire pour vous lever le matin, pour affronter une nouvelle journée, de nouvelles épreuves, pour continuer d'être maman. La force de ravaler vos larmes, de les garder loin de leurs petits yeux à eux, d'oublier un instant votre douleur, de calmer la tempête dans votre coeur, de vous aider tout simplement à avancer, à vous relever, à affronter. Quand la vie vous rappelle qu'elle n'est pas toujours rose, il est là pour vous rappeler qu'elle n'est pas non plus des plus sombres, que persiste en ce regard, en ce sourire, en cette frimousse la clé du bonheur, qui vous ramène toujours vers la lumière, qui vous ramène toujours au présent, qui vous emmène toujours vers l'avenir. 
Au milieu de ma tempête automnale, j'ai essayé de t'épargner au maximum ma petite fille chérie, de te cacher ce qui secouait mon corps et mon coeur, de continuer à sourire coûte que coûte, mais tu as bien vu qu'il manquait un petit quelque chose, que le coeur n'y était pas à 100%, que maman était là et en même temps ailleurs. Trop petite pour comprendre mais bien assez grande pour sentir les choses, ces derniers temps tu as été tout particulièrement adorable, à mes petits soins. Tu ne m'as jamais autant fait de câlins, tu ne m'as jamais autant embrassé, et surtout tu t'es transformé en véritable petit clown, m'offrant la primeure de tes "pestacles" à base de n'importe quoi, mais toujours en chansons et en bonne humeur. Tu n'en as pas conscience mais c'est grâce à toi que je me levais le matin, grâce à toi que je restais dans ma vie, grâce à toi que j'avançais, grâce à toi que je ne laissais pas engloutir par mes soucis, grâce à toi que je gardais l'esprit clair au milieu de ce brouillard. Et grâce à toi aujourd'hui j'ai cicatrisé plus vite que je ne pensais et je ne m'attarde plus sur ce qui a été, mais sur ce qui est et ce qui sera. Tu es mon rappel à la vie, ma minute du bonheur, mon meilleur antidépresseur. Merci mon petit bonheur ! 

♥♥♥
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9 novembre 2012

{Parenthèse}

Cela fait presque un mois que je n'ai rien écrit par ici. En ce soir d'insomnie, je me décide enfin à laisser glisser mes doigts sur le clavier. J'ai l'impression de sortir d'une longue apnée et d'enfin reprendre mon souffle. Ce dernier mois a été difficile pour moi. J'ai eu mal physiquement, psychologiquement, et comme un animal blessé, je me suis terré dans mon terrier, à l'abri dans mon cocon, seule avec moi-même, ma douleur, mes questions, mes doutes, mes décisions. Rien de grave heureusement, mais une douleur bien présente qui m'a ramené trop brutalement à la réalité et m'a quelque peu égratigné au passage. Autant je suis volubile au naturel, autant plus rien ne sort de moi lorsque je perds pieds. Je me recroqueville sur moi-même et me tais, m'éloigne de tout, de tout le monde, en attendant de panser mes plaies, d'essuyer mes larmes et de retrouver des forces et le sourire. Certains lorsqu'ils traversent une période de turbulences ont besoin de le dire, le crier, l'écrire, le partager, trouver du réconfort auprès d'autres, moi, je ne dis mot au point que rare sont les personnes qui savent que ce que ça ne va pas, que ces jours sont difficiles, au point que personne à part mon homme ne connaît les batailles que j'ai à livrer, pas même mes parents, pas même mes meilleures amies. C'est loin d'être une fierté, mais c'est plus fort que moi, par pudeur, par trop de douleur, par pas envie de déranger, par peur de remuer le couteau dans une plaie déjà à vif. Je suis celle qui écoute et réconforte. Je suis celle qui rit, pas celle qui pleure. 
Aujourd'hui je vais mieux, je cicatrise, mon corps se rétablit, mes épaules me semblent moins lourdes et cet épisode appartiendra bientôt au passé. Et maintenant que ces quelques nuages s'écartent de mon horizon et que le temps redevient à nouveau plus clément, j'ai envie de regarder loin devant, d'avancer, de reprendre mes projets là où je les avais laissé, de reprendre le cours de ma vie, de redevenir moi-même...

Source : Margaux Motin
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12 octobre 2012

Envie de saison

Chaque saison porte son lot d'inspirations...


L'Automne

Peut-être est-ce parce que les jours raccourcissent, que les températures se font de plus en plus timides, que les feuilles commencent à rougir, que l'été nous semble déjà bien trop loin, mais l'automne m'inspire une envie de chaleur ? 
De m'emmitoufler dans une couette douillette, de déguster et découvrir de nouveaux thés, de faire des soupes de toutes les couleurs, d'offrir à mes pieds qui ont passé l'été nus de gros chaussons bien épais et tout doux, mais surtout de ressortir mes aiguilles à tricoter. Je les ai délaissé je l'avoue à la fin du printemps, suivant les sirènes du soleil et préférant alors vivre dehors et me mettre en mode en farniente. Mais aujourd'hui, j'ai envie de les retrouver, de penser à ce que nous pourrions faire à nouveau ensemble, de choisir de jolis fils et d'oublier ma journée au milieu de mes mailles.
Oui, c'est décidé ce soir je me remets à tricoter...
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11 octobre 2012

Du haut de ma Dune

La Dune du Pyla, cet endroit magique, unique qui domine fièrement le Bassin d'Arcachon. Je m'y étais toujours rendu de jour, mêlée au flot des touristes continuel, anonyme parmi la foule d'admirateurs de cette grande dame de sable. Il y a quelques semaines, nous avons échoué à ses pieds, trouvant refuge dans un tout petit camping blotti auprès d'elle, presque par hasard. Auprès d'elle, je me sentais bien, toute petite mais étrangement bien. Pas impressionnée mais attirée. Ce jour-là, j'y suis montée juste pour le plaisir, attendant les heures plus calmes où la belle est désertée alors même qu'en compagnie du ciel, elle donne le plus splendide des spectacles. A cette heure du jour, je me suis retrouvée presque seule au milieu de ce désert majestueux. Je me suis assise et je l'ai juste admirer parée de ses plus belles couleurs...
Ma Dune je reviendrais te voir, et je sais que je ne retrouverais jamais tout à fait la même mais toujours aussi exceptionnelle...









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10 octobre 2012

On ne dit jamais assez aux gens qu'on aime qu'on les aime

J'aime cette phrase. Elle sonne juste, elle sonne vraie, elle nous ramène à la fatalité du temps qui va passer, à la date butoir où il ne sera plus possible de le dire, aux éventuels regrets de n'avoir pas prononcer ces mots magiques.


Hier soir, mon homme et son meilleur ami sont entrés en pleine discussion à coeur ouvert sur l'amour parental. Bien sérieux pour une soirée pizza mais intéressant car ces 2 hommes, bien que meilleurs amis, ont une vie opposée : l'un jeune papa, posé, en couple avec son amour du lycée, qui ne rêve que d'une chose voir sa famille s'agrandir, l'autre fringuant célibataire, aimant les femmes mais ne pouvant se contenter d'une seule, butinant dans le grand jardin de la vie, en espérant un jour tomber sur la fleur unique qui lui donnera envie de se poser. Au final, ces 2 hommes, qui n'ont pas reçu la même éducation, qui ne sont pas issus d'un même milieu, partagaient pourtant ce même manque de ne pas avoir assez entendu de leurs parents et surtout de leurs pères, les fameux mots d'amour dont nous sommes tous un peu en quête. Bien que n'ayant jamais vraiment manqué d'affection, tous deux faisaient le constat amer de ne pas compter parmi leurs souvenirs un "je t'aime", entrainant alors en eux une difficulté à leur dire de leur propre initiative. On sentait en eux un certain regret, du haut de leur 30 ans, de ne pas l'avoir entendu, de ne pas l'avoir dit, et voir ces deux grands gaillards avoir cette réflexion m'a un peu ému. Bon je vous rassure la soirée a fini en jeux vidéo où ils ont passé leur frustration dans la chasse aux zombis, mais moi en tant que femme je ne pouvais en rester là et mon cerveau s'est alors mis à disserter tout seul dans son coin.

Pour moi dire "je t'aime" à mes parents est difficile, car il y a entre nous trop de pudeur. On parle peu de sentiments à la maison, c'est comme ça. Il faut dire que les parents de mes parents ne leur ont peut-être jamais dit, c'était un autre temps, d'autres moeurs, alors comment voulez-vous qu'ils trouvent à leur tour les mots dont ils ont manqué dans leur enfance ? L'amour n'a parfois pas besoin de se dire, il se lit dans une multitude de signes, de regards, de gestes, de tout. Lors d'évènement difficiles, on s'est déjà dit ces mots, au moins on ne pourra pas parler de regrets, mais au fond était-ce si important de les entendre ? Est-ce une fin en soi ? Une certitude je n'ai jamais manqué d'amour, je l'ai ressenti, je le ressens toujours, il est là silencieux mais bien vivant. Alors pourquoi vouloir faire voler en éclats cette pudeur qui font de mes parents ce qu'ils sont ?
Avec ma fille ce sera différent je le sais, car le lui dire, lui sussurer dans l'oreille, lui glisser juste avant son sommeil, lui répéter à chaque séparation est un véritable besoin. Là encore autre temps, autre moeurs. Aujourd'hui nos sentiments nous font peut-être moins peur qu'à nos aînés. Mais attention, je prends garde, derrière ce flot de paroles, à garder l'essentiel, l'amour en lui-même. Ce n'est pas parce que cela sera dit, qu'il faudra faire l'impasse sur toutes ces petites choses dans lesquels l'amour est parfois plus présent que dans de simples mots.

On ne dit jamais assez aux gens qu'on aime qu'on les aime. C'est vrai. Ces quelques mots font un bien fous alors pourquoi s'en priver ? Evitons les regrets et n'ayons plus peur de les prononcer. Mais le plus beau ne reste-t-il pas de sentir cet amour, de le voir de nos propres yeux plutôt que de se contenter de nos oreilles ?
Et chez vous l'amour se dit-il facilement ? 
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8 octobre 2012

From France with Love ♥

Il y a quelques semaines je vous parlais ici même d'une de mes meilleures amies aujourd'hui expatriée à Hong Kong. Devenue maman il y a tout juste quelques mois d'une adorable petite fille malheureusement touchée par des soucis de santé, je parlais à ce moment-là de la difficulté d'être si loin d'elle en ces temps difficiles pour son tout jeune petit coeur de maman. A l'époque où j'ai écrit ces mots, j'étais pleine d'espoir et je pensais peut-être naïvement que le plus dur était derrière eux et que les nuages allaient enfin se dissiper de leur ciel pour leur laisser un soleil radieux et un bonheur sans faille, en gros je voulais croire au pays des bisounours où leur magnifique bébé serait heureux d'évoluer. Mais la vie est souvent loin des contes de fées, et malheureusement leur ciel n'a pas décidé de s'éclaircir pour le moment. Je n'avais pas de ses nouvelles depuis presqu'un mois, mais là encore naïvement je m'étais imaginé que c'était peut-être la reprise du boulot ou tout simplement le temps à rattraper avec son petit bout qui l'occupait, mais je ne pouvais m'empêcher d'avoir une boule dans le ventre en pensant à elle, craignant malgré tout le pire.
Ce matin, sa maman m'a téléphoné, et ne m'a heureusement pas annoncé le pire, mais m'a expliqué en quelques mots la gravité de la situation et le cauchemar éveillé que vivait mon amie là-bas, à l'autre bout du monde. Il y eût d'abord un silence, un moment d'hébétude où j'essaie de comprendre réellement ce qui est dit, de prendre conscience de la réalité des choses. Son bébé va mal, très mal, il n'y a rien d'autres à ajouter. Je ne comprends pas bien les détails mais je sens juste la douleur, la douleur de cette mère impuissante face à la peine de sa fille, la douleur de mon amie impuissante face à l'état de son enfant, et je la sens soudain montait la mienne, cette boule que j'avais dans le ventre, qui me transperce alors de part en part, ma propre douleur face à la détresse de cette famille, face au silence meurtri de mon amie, face au bonheur gâché de ce couple, face au début de vie rempli d'embûches de cette petite fille. J'ai envie d'hurler mais je ne le fais pas, je ne trouve pas les mots, je ne sais pas quoi dire, je ne sais plus quoi penser. Les larmes commencent à couler, sa mère et moi pleurons à l'unisson. Finalement, je n'arrive à dire qu'une seule chose, "c'est horrible, c'est injuste" car ça l'est, bien évidement. Comment accepter que ceux que nous aimons aient à traverser de pareille tempête ? Comment accepter qu'une petite fille de 4 mois et demi aie plus connu les hôpitaux que son propre foyer ? Comment accepter que la vie soit aussi cruelle avec des personnes qui nous sont si chères ? Comment accepter que son amie soit privée du bonheur simple d'être maman ? 
Nous avons raccroché en nous promettant, moi de lui rendre visite au plus tôt, elle de dire à sa fille que je l'aime. Nous nous sommes quittées les yeux encore humides, la gorge encore serrée. Je me suis alors retournée et j'ai vu ma fille, insouciante en train de mettre un joyeux bazar dans sa chambre, et je me suis soudain sentie bête. Sentie bête de m'énerver pour des futilités, de me mettre la pression pour rien, de parfois ne pas me rendre compte à sa juste valeur de la chance que j'ai de pouvoir profiter de ce bonheur simple d'avoir ma fille en bonne santé à mes côtés, de parfois me plaindre d'avoir cette jolie emmerdeuse constamment dans mes pattes, de n'avoir que de légers passages nuageux dans ma vie tandis que certains sont sous la foudre, je me suis sentie nulle de me laisser parasiter la vie par des détails sans grande importance, et de ne pas assez profiter d'elle elle qui est si fragile. Je me suis surtout une nouvelle fois sentie démunie devant cette distance géographique, devant cette impossibilité à être aux côtés de mon amie physiquement, de ne pas pouvoir lui prendre la main. Alors une nouvelle fois je ne peux être là que par la pensée, que par ces mots tapés sur mon clavier, que par les battements de mon coeur qui s'envolent vers elles, leur apporter tout notre amour, toute notre force pour qu'elles continuent de se battre. Etre là avec elles malgré tout.

Source

Quant à toi Inès, ma chérie, tu es si jeune et ta vie est déjà si difficile alors qu'elle ne devrait être que douceur. Ma puce, bats-toi, je te promets que ça en vaut la peine et que la vie est belle derrière les murs froids de cet hôpital. Il te reste le monde à découvrir et à conquérir, il n'attends plus que toi. Alors sois forte et nourris toi de tout l'amour qui t'entoure. Bats toi pour toi, pour tes parents, pour nous, pour la vie. Je t'aime. From France with Love your Auntie Buddy. ♥
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Bilbao ♥ El Guggenheim


Passant nos vacances dans le pays basque français, il était pour nous évident,  incontournable, obligatoire de s'offrir une escapade en terre espagnole. Et au-delà de déguster des tapas, d'essayer de se souvenir de nos lointains cours d'espagnol, et de faire un p'tit tour chez Zara et autres enseignes ibériques, nous rêvions de découvrir Bilbao et son célébrissime Musée Guggenheim. 

Ce Musée m'a toujours attiré et intrigué de par sa folle architecture, oeuvre de Franck Gehry, dont j'avais déjà pu apprécier le travail lors de mon passage à Los Angeles il y a quelques années (oui je sais je me la pète !). Non sans rire moi qui adore l'architecture, tout en n'y connaissant pas grand chose, j'ai une nouvelle fois était stupéfaite par ce bâtiment étrange et séduisant, se dressant fièrement au coeur de la ville, tout en s'y fondant avec un naturel déroutant. Bref vous l'avez compris j'ai adoré et en suis tombé amoureuse. Et le plus beau c'est que l'intérieur est aussi original dans ses courbes et sa construction que l'extérieur. Rien que pour admirer le travail de Gehry, ça vaut le coup de passer les portes du musée. Ajoutez à cela une expo sur David Hockney, dont j'ai adoré les couleurs et la philosophie, et l'exposition d'une oeuvre gigantesque de Richard Serra, dans laquelle nous avons pris beaucoup de plaisir à déambuler afin d'en découvrir toute l'ampleur, et vous obtenez des touristes heureux de jouer les touristes et d'avoir fait la route jusqu'à ce petit paradis artistique.

Petite visite guidée en images...





Prenez le temps de vous promener le long des berges de la Nervion, parce que 1) c'est agréable, et 2) vous y ferez d'étranges et belles rencontres, comme par exemple avec la superbe araignée de l’artiste française Louise Bourgeois.





Devant l'entrée le Puppy tout fleuri de Jeff Koons monte la garde.






Sur une des terrasses du musée vous attends les Tulipes, une nouvelle fois de Jeff Koons. 
Une véritable bouffée de couleurs dans tout cet univers gris et acier.






Enfin prenez le temps de vous éloigner un peu, histoire de prendre toute la mesure de ce bâtiment monumental et d'en apprécier une nouvelle fois les courbes particulières.




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