29 juillet 2013

1 semaine / 1 portrait #25

"a portrait of my daughter, once a week, every week in 2013"
Les vacances ne sont pas encore à l'ordre du jour dans notre agenda. Il va nous falloir encore patienter un peu de moins de trois semaines avant de pouvoir ranger la montre au placard et se laisser bercer par la douceur de vivre et nos envies. En attendant, on est pas vraiment à plaindre. Dans notre Sud, il fait chaud, très chaud, alors pour nous aider à patienter, nous filons dès que le temps nous le permet patauger dans  la piscine de mes parents qui n'est pas très loin de chez nous et nous offre les instants fraîcheur nécessaires à notre survie estivale. 
La piscine, un lieu à la fois de bonheur et de grande angoisse pour ma fille. Je vois bien qu'elle adore y aller. Elle n'hésite jamais à enfiler son maillot de bain et se "jeter à l'eau", pourtant une fois immergée, elle n'y est pas très à l'aise. Elle refuse de se laisser porter par les brassards ou la bouée. Elle s'agrippe à moi ou son papa et ne veut pas nous lâcher d'un pouce. Elle se retrouve tel un petit koala dans nos bras. Elle n'est pas apeurée, mais a besoin d'être en permanence en contact avec notre corps. A aucun moment, elle accepte de nous lâcher la main. Alors on saute, on joue, on s'éclabousse mais toujours ensemble. En même temps, ce côté prudent me rassure. Elle a conscience que la piscine peut être un endroit dangereux. Et je me dis qu'elle aura tout le temps de se lancer toute seule et de devenir à son tour une petite sirène. Alors laissons faire le temps, laissons le courage s'installer et la confiance grandir.
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26 juillet 2013

Apprendre à m'aimer


Il y a quelques mois, après de longues années de conflit,  je signais l'armistice avec mon corps. Alors que sonnait l'heure du régime avant l'été, que les magazines et les publicités nous rappelaient l'échéance imminente, je prenais la décision d'en finir. D'en finir avec ce stress, cette peine, cette autoflagellation. Et maintenant que j'ai sauté le pas, que j'ai pris ce chemin et entamé ce processus, qu'est-ce que ça fait du bien ! Mon corps va mieux.  Pas encore tout à fait en paix, des années de souffrance ne peuvent s'effacer en un revers de main, mais il va mieux et je le ressens. Je le redécouvre, accepte d'en voir les contours, les défauts, les qualités, de le regarder tel qu'il est et non tel qu'il devrait être. Selon qui et selon quoi d'ailleurs ? Qui a le droit d'avoir un tel pouvoir ? Alors oui je ne rentre toujours pas dans une taille 38, oui j'aimerais perdre quelques kilos pour des questions de santé, mais doucement à mon rythme et avec plaisir. Cela prendra le temps que ça prendra peu importe, je n'en suis plus là, je ne rêve plus du corps des autres, je rêve de leur bien-être quelque soit leur tour de taille. Car oui accepter son corps ne signifie pas se laisser aller, au contraire, j'ai envie d'en prendre soin, de manger mieux, de faire un peu de sport, mais sans excès et surtout sans rêves inaccessibles. Mon corps n'a pas changé, c'est juste moi. J'ai changé de perspective, j'ai grandi et pris du recul. Aujourd'hui j'accepte de voir la beauté là où avant je ne voyais que graisse et bourrelets. Mon Dieu, que j'ai été dure avec moi-même...

Et puis je pense à ma fille, à ce petit bout, à cette future femme. Je veux être pour elle un exemple et non une honte.  Je veux lui donner des valeurs, et surtout lui apprendre l'importance de l'estime de soi. "Oui chérie, maman est ronde mais maman est belle." J'espère qu'elle n'aura pas les problèmes de poids que j'ai connu, non pas par un esthétisme fou mais juste pour lui épargner ces années de souffrance qui me laissent encore aujourd'hui de profondes cicatrices. J'aimerais qu'elle se sente bien dans sa peau et que son corps ne soit pas une source d'angoisse ou pire de dégoût.

Pour ma part, j'en ai fini de vouloir ressembler à une autre. J'ai enfin décidé de faire la rencontre de moi-même et d'apprendre à l'aimer cette elle que j'ai tant rejeté. Des personnes autour de moi ont remarqué un changement, notamment dans la manière de m'habiller. Aujourd'hui j'ose. Je me permets des choses banales que je m'interdisais bêtement comme porter de la couleur, des robes, des shorts, des talons. Je me fais plaisir et essaie de le mettre en valeur ce corps qui est le mien. Et puis chose nouvelle, je me prends en photos. Moi qui détestais être prise en photos, je me soigne aujourd'hui par l'objectif. Je l'apprivoise et petit à petit apprivoise mon image. Et finalement, je me rends compte que non je ne suis pas si horrible que ça, que me formes ne sont pas si laides, qu'elles sont même parfois sexy, que je peux être moi aussi jolie. La blogosphère a d'ailleurs était très inspirante de ce point de vue là.

Alors il y a toujours des jours sans où je ne suis pas toujours au top, où mes anciens démons essaient de reprendre le dessus mais au fond je sais que ce n'est pas une question de poids mais une question de moi. Apprendre à s'aimer n'est pas chose aisée. L'armistice est signé. Mon corps et surtout mon estime sont en reconstruction, et un jour, je me le promets, je connaîtrais la paix.
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25 juillet 2013

Pour dire "Au revoir" mais surtout "MERCI"


Ca y est, on y est, dernier jour de crèche pour mon grand bébé. Ce matin, je l'ai déposé pour la dernière fois dans sa petite cour. Mais ce matin avait un air de fête car elle est arrivée les bras chargés de petits paquets, toute heureuse de pouvoir offrir à ses tatas chéries les petits cadeaux que l'on a confectionné à 4 mains.

J'ai eu l'idée mais elle a tout choisi : la forme de coeur, la couleur rose (c'est pas une fille pour rien), les stickers en forme d'animaux. Elle a tout sélectionné soigneusement, en désignant lequel était pour chaque tata à chaque fois. Je l'ai aidé évidement mais ça se voyait qu'elle avait envie de faire pour elles, pour ses 8 tatas qui l'ont accompagné chacune à leur manière.

Alors ce matin on a pas vraiment pensé qu'il fallait leur dire aurevoir mais juste un grand MERCI !
Et vue les mines réjouies des intéressées à l'ouverte des paquets et les claquements de bisous qui ont suivi je crois que ce fut plutôt réussi... 


Une face avec des animaux et des stickers très coloérs et so kawaï,
sur l'autre l'initiale de chaque tata en gommettes rigolotes et quelques paillettes.


Les petites cartes sont à télécharger sur le site de Minireyve.
Il y a le "Merci" tout simple, mais elle a aussi personnalisé en s'adressant aux maîtresses, aux nounous, papis, mamis, atsem, etc. Bref je crois qu'elle a oublié personne. Et c'est surtout très joli !


Petites photos du making of...
J'adore son air concentré.
Pour faire plaisir à ses tatas, elle s'est vraiment appliquée.



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22 juillet 2013

Tattoo Family

Les tatouages la fascinent. Peut-être parce que nous en parlons beaucoup avec son papa en attendant de sauter le pas ? Peut-être parce que mon chéri aime regarder une émission sur les tatouages et que ma fille s'installe souvent avec lui pour voir les beaux dessins ? Peut-être est-ce parce que plusieurs personnes de notre entourage en portent déjà ? Peut-être juste parce qu'elle aime les belles images et que l'idée d'en avoir sur sa peau lui plaît ? Bref pour mille raisons ma fille aime le tatouage. Cela fait plusieurs semaines qu'elle m'en réclame un, un très précis, un hippopotame sur son bras. Alors quand, en feuilletant une revue, je suis tombée sur une planche de tatouages éphémères je n'ai pas hésité et lui ai offert sa première séance de tatouage. Certes je n'ai pas trouvé d'hippopotame, mais elle a rapidement jeté son dévolu sur le plus gros, le plus coloré, une série de cœurs rouges, qu'elle a voulu sur les deux bras. Elle était aux anges et n'arrêtait pas de relever ses manches pour les montrer fièrement et répétait "Maman j'adore les tatouages".  









Dans son élan de bonheur et d'excitation, après avoir été tatouée, elle a voulu changer de rôle et devenir à son tour tatoueuse. Ainsi ma fille m'a offert mon premier tattoo. Une ancre toute simple au creux du poignet, tiens tiens justement l'endroit qui me fait rêver pour un vrai si un jour enfin je me décide. Voir apparaître ces dessins sur la peau fut magique et a fini de convaincre ma fille, "c'est merveilleux les tatouages", d'ailleurs je l'ai déjà surpris en train de dessiner sur le bras d'une de ses poupées... Ça promet !



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21 juillet 2013

1 semaine / 1 portrait #24

"a portrait of my daughter, once a week, every week in 2013"

Cette photo est un peu floue mais je l'adore. 
J'adore l'expression de son visage, la douceur de son regard, l'espièglerie de son sourire. 

Parce que son 3ème anniversaire approche à grands pas, 
je lui ai acheté cette jolie couronne de fleurs pour être la plus belle le jour J, 
quand famille et amis seront réunis autour d'elle heureux de la voir souffler ses bougies. 

Elle l'adore, ne la quitte que pour sauter dans la piscine,
 et une fois parée chante à tue-tête "Je suis la plus belle des princesses". 
Oui ma chérie, tu l'es, petite reine de mon coeur...

♥♥♥





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18 juillet 2013

Littérature et pieds dans l'eau #1 : Au nom du père, du fils et du rock'n'roll

Il y a un an jour pour jour, je partageais ici une de mes lectures qui m'avait profondément ému et marqué. Un roman d'un jeune bordelais qui m'avait attiré par son titre puis séduit par son récit et les émotions qu'ils s'en dégageaient. 
1 an après, je récidive. Même auteur, même titre accrocheur, même piscine, même plaisir à la lecture.


Harold Cobert nous raconte cette fois-ci les itinéraires croisés de deux adolescents révoltés, un père et son fils, l'un dans les années 1950 et l'autre aujourd'hui. Deux générations qui découvrent dans leur époque respective, la vie d'adulte, l'amour et les responsabilités. Si Christian a grandi avec un père violent et apprend très vite à se débrouiller seul, son fils Victor, marqué par la séparation de ses parents, devient un bourreau des coeurs, égoïste et orgueilleux. Un père et un fils, deux hommes au parcours différents qui les a mené sur le chemin de l'incompréhension.

Au nom du père, du fils et du rock’n roll est l’histoire d'une filiation douloureuse sur fond de riffs de guitare. Un roman léger en apparence mais plein de questionnements qui explore avec justesse les méandres des relations filiales.

♥ Au nom du père, du fils et du rock'n'roll - Harold Cobert - Editions Héloïse d'Ormesson - 17.00 euros ♥
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La vie en bleu piscine



Il existe un endroit magique, une fontaine de jouvence où je retrouve à sa simple vue mes 4 ans. 
Un endroit où le poids et l'apparence se font oublier, où je me sens légère et redécouvre le mot bien-être.
Un endroit où j'oublie tout, où je m'oublie, où la seule notion qui existe est le plaisir.
Un endroit qui m'offre un avant goût de vacances avant l'heure.
J'y trempe, j'y saute, j'y plonge, j'y bouquine, j'y mange, j'y vis.
Ma vie je la veux en bleu. En bleu piscine.










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16 juillet 2013

Il n'y a pas que Central Park dans la vie : mes 3 autres parcs préférés #NYC 4

Central Park est indiscutablement le poumon vert de New York et l'un des sites les plus fréquentés et visités, tant par les new-yorkais que par les touristes qui s'y réfugient oubliant pour quelques instants les buildings et l'asphalte omniprésents tout autour. Mais le roi Central Park n'est pas le seul espace vert à régner sur la Grosse Pomme. En effet, celle-ci nous offre tout au long de sa découverte de multiples haltes vertes, non sans charme et beauté. Des espaces plus petits, plus intimes, mais où il fait tout aussi bon vivre. Aujourd'hui je vous présente trois jolis parcs où j'ai aimé flâner et parfois oublier le temps allongée sur leurs pelouses et la tête dans les nuages.

Madison Square Park

Planté de grands arbres, le Madison Square Park est traversé d'allées bordées de longs bancs continus, typiques de New York. L'endroit est parfait pour une pause fraîcheur en plein coeur de la ville mais aussi pour contempler les monuments alentours, notamment la Metropolitan Life Tower et le célèbre Flatiron.













Bryant Park

Il était une fois un joli carré de verdure situé derrière la majestueuse Public Library. Si l'envie vous prend de parcourir ses allées ombragées ou sa pelouse verdoyante, vous pourrez également profiter d'une vue impressionnante sur les gratte-ciel qui l'entourent et le veillent. A deux pas de la 5th Avenue, il permet une halte verte, histoire de reprendre des forces et de retrouver sa zen attitude avant la prochaine session shopping.












Brooklyn Bridge Park

Quittez Manhattan, et rejoignez la dynamique et effervescente Brooklyn. Son parc, qui borde l'East River, offre une vue époustouflante sur le Lower Manhattan, et un peu plus loin sur le Brooklyn Bridge et le Manhattan Bridge. L'occasion de découvrir New York les pieds dans l'eau et le coeur au vert.






















Madison Square Park - de Fifth Avenue à Madison Avenue, entre 23rd et 26th Street
Bryant Park - entre Fifth Avenue et Sixth Avenue, de 40th à 42nd Street
Brooklyn Bridge Park - 334 Furman Street, Brooklyn

Mes épisodes précédents sur New York : 
1- Coney Island
2- The High Line
3- Central Park
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