Dimanche dernier, nous avions rendez-vous sur le quai d'une gare à Paris, rendez-vous avec la première vraie séparation de notre histoire à 3. Nous somme partis tôt le matin en direction de la capitale. Durant le voyage nous avons profité des dernières heures, des derniers câlins, des derniers jeux, des derniers regards, et du dernier dodo au creux de mes bras.
Depuis 1 an, nous avons pourtant l'habitude de la confier à d'autres, principalemet aux grands-parents, et ce depuis ses 3 semaines. Nous aimons ces bouffées d'oxygène, elle aime ces journées sans nous où tout est différent, et les mamies se languissent toujours de ces instants de complicité où elles peuvent développer leurs nouveaux talents et instincts de mamies modernes et gâteaux à la fois... Oui j'ose le dire, nous n'avons jamais eu de grosses inquiétudes avec la séparation.
Mais aujourd'hui est différent, et même si je m'y prépare depuis des mois avec sérénité, dimanche plus on se rapprochait de Paris, plus j'avais la boule au ventre.
Dans la catégorie "Séparations", l'heure était venue de franchir l'étape des premières vacances solo de notre fille, loin de papa-maman (oui loin car à 800 km tout de même), en compagnie de ma belle-mère, sa mamie Denise, dans sa maison de Bretagne. Finalement, nous sommes arrivés sur ce fichu quai de gare, nous n'avons pas souhaité éterniser les aurevoirs, surtout devant la joie de Romane de retrouver ses grands-parents, on ne voulait pas ternir le tableau en lui transmettant une quelconque angoisse : gros câlin, coucou à travers la vitre du wagon et elle partait déjà vers de nouvelles aventures. Et soudain, nous nous sommes retrouvés, mon chéri et moi, quelques instants un peu perdus, comme deux idiots dans cette grande gare, sans bagages, sans bébé. Puis nous sommes rentrés chez nous, et même si le manque de notre fille se faisait déjà sentir, nous apprécions également au fil des heures cette pause dans notre vie de parents, pause pour nous rappeler que dans ce trio nous sommes aussi 2... Il nous tarde de la rejoindre mardi pour vivre ensemble des vacances que nous espérons inoubliables, mais en attendant on prend patience, on se repose, on se retrouve et on se délecte des aventures de notre fille par téléphone. Loin d'ELLE, nous prenons un peu de temps pour NOUS, pour par la suite mieux nous retrouver...
ça doit être trooop dur. Je t'admire, moi qui ai pleuré quand je l'ai laissée pour l'adaptation à la crèche ! T'es trop forte ! bisous
RépondreSupprimercomme steph, je te dis Respect! je crois que j'en serai incapable, et pourtant, je sais que ça me ferait du bien....
RépondreSupprimerrôô làlà ! quelle grande séparation ! Bravo Madame ! Vous allez la trouver changée, votre beauté !
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