Dilemne capillaire #2

Ca ne m'étonne pas vraiment d'avoir des tendances migraineuses quand je pense à la sur-activité de mon cerveau. Non ce n'est pas un moyen de me la péter sur mes capacités intellectuelles (bien qu'extraordinaires!), mais plutôt un tirage de sonette d'alarme sur ma capacité à faire surchauffer mon cerveau pour un oui ou pour un non. Ok, je ne suis pas un cas isolé... mais là où je m'inquiète c'est que je n'autorise pas de repos à mon pauvre petit cerveau, pourtant très fatigué de me prendre la tête sur plein de petites choses futiles de la vie.



Oui tous les soirs ou presque, mon inconscient prend le relai et continue mes réflexions sous forme de rêves. Là encore, rien d'exceptionnel, sauf que la psychopatho-obsessionnelle que je suis ressasse et revis sans cesse la journée écoulée. Mon très sympathique inconscient, digne d'Hannibal Lecter, sélectionne plein de petits bouts divers et variés des faits et pensées du jour, les mets dans mon shaker de cerveau, et me prépare un cocktail souvent détonnant, servit tout au long de la nuit qui en général me donne encore mal à la tête en me réveillant. Vous voulez un exemple d'illustration??? Ok pas de soucis. Alors revenons 2 secondes sur mon dilemne capillaire, qui comme je vous en parlais récemment, me prend littéralement la tête. Si vous relisez mon post, je vous dis que je préfèrerai parfois m'appeler Natalie Portman, et pouvoir me raser la tête tout en étant sexy et jolie, mais je vous parle également de mon angoisse à l'idée de confier ma vie, euh pardon ma coupe à un parfait inconnu dont je suis même pas sûre qu'il ait réellement un vrai diplôme de coiffeur professionnel de la mort qui tue, ni sa mention de spécialité en coupage de carré comme j'en rêve. Eh bien, ni une ni deux, la nuit venue, j'ai rêvé ou plutôt j'ai vécu (car mes rêves semblent toujours réels) mon passage chez le coiffeur et je me suis vue ressortir avec cette tête :

Bon je vous passe le récit d'horreur du massacre à la tondeuse perpétré contre ma gentille et innocente chevelure, et de mon évasion a mi-parcours afin de mettre un terme au carnage. Au petit matin, encore sous le choc du traumatisme nocturne, je m'empresse de passer la main dans ma chevelure (ouf tous est là, j'ai donc échappé à la tonsure de moine), et hésite bizarrement un peu plus à passer à l'acte du shampouinage-coupage-frangeage-coiffage... Ah dilemne capillaire, quand tu nous tiens...quand tu nous obsèdes...

Je ne suis pas folle vous savez... juste un peu superficielle... mais j'me soigne...