Panique.
Je te prends dans mes bras, te berces, tente de te rassurer, en vain... Tu as mal.
Température, Doliprane, gant d'eau froide, berceuses. Tu pleures toujours, rien n'y fait. Les minutes s'écoulent et je me sens désemparée.
Mon coeur de maman saigne, pleure devant tant d'impuissance face à tes cris et ta douleur. Ma tête n'arrive plus à réfléchir. Alors mes mains se mettent en pilote automatique, prennent le relais, maternelles, tendres, rassurantes. Mes bras créent un cocon autour de toi comme pour te protéger, te mettre dans une bulle. Je ne réfléchis plus, je suis juste avec toi pour toi.
Tu finis par te calmer, t'apaiser. Ta respiration ralentit, redeviens petit à petit un petit souffle doux.
Tu t'endors, d'épuisement ou d'apaisement au fond peu importe. La douleur semble t'avoir oubliée pour quelques instants. Mon coeur lui s'apaise en même temps que toi, reprends ses esprits. Face à ta douleur il s'était emballé tel un cheval qui prend peur. Cette nuit, j'ai fait connaissance avec l'insupportable, ta douleur...
Texte écrit dans la nuit de jeudi à vendredi, au coeur d'une nuit tourmentée.
Heureusement rien de grave, la pédiatre m'a rassuré et déculpabilisé dès le lendemain.
Wow buddy quel magnifique texte! J espere que ma petite Romane va mieux.
RépondreSupprimerTrès bel article!
RépondreSupprimerJ'ai vécu la même chose la semaine dernière. Une température qui ne baisse pas, un Paquet qui n'arrive pas a se calmer, qui hurle a pleins poumons et une maman totalement désemparée. Au final, une roséole rien de grave mais une douleur tout de même immense de mon coeur de maman.
A très vite