La fête est finie

Mes amis, en ce 3 janvier, je dois avouer que je suis exténuée. Je démarre l'année sur les rotules et je crois bien que la reprise d'hier a fini de m'achever. Certes me direz-vous je reviens de vacances, je suis une petite veinarde qui aime bien se plaindre, mais voyez-vous ce n'est pas vraiment le sentiment que j'ai en repensant à ces 10 derniers jours. Pour moi le mot "vacances" est synonyme de farniente, repos, pause, on profite de la vie mais sur un autre rythme, et quand sonne la fin de la récréation, on retrouve ses petits camarades le teint frais et avec un peu de chance hâlé. Mais quand je regarde mon calendrier, je sais bien que les vacances de fin d'année sont à part. Pas de voyage, peu de nouveaux paysages, pas de hamac à l'horizon, et une valise, s'il y en a une, remplie non pas d'un bikini et d'une crème solaire, mais de paquets bien emballés. Pas de repos, mais un tourbillon de préparatifs, de festivités et d'obligations qui ne nous laissent finalement aucun répit.

Pendant ces vacances...

j'ai survécu à une fin du monde.

j'ai traversé la France dans un sens puis dans l'autre, me suis tapée au total plus de 18 heures de train pour rendre visite à la belle-famille.

j'ai mangé et bu plus que de raison, cédant toujours au petit choco pour la route et ne pouvant résister aux odeurs délicieusement envoûtantes des plats de fêtes.

j'ai pris plus de 300 photos qui attendent en vain d'être triées

j'ai emballé plus d'une trentaine de cadeaux.

j'en ai ouvert tout autant.

j'ai passé je ne sais combien d'heures derrière les fourneaux, que ce soit à la place du chef ou du commis.

j'ai dressé pas moins de 6 tables de fêtes.

j'en ai débarassé tout autant, avec les options qui vont de soit, vaisselle, essuyage, rangement, ménage.

j'ai fait un milliers de bises, dit tout autant merci, ou meilleurs voeux.

j'ai surtout cumulé un nombre d'heures de retard de sommeil totalement indécent.

Bref je pense que les appelations farniente et douceur de vivre ne sont pas vraiment les qualificatifs que l'on pourrait y associer. Et pourtant hier, à peine 2013 était entamé qu'il fallait bien se rendre à l'évidence : ces "vacances" étaient terminées. L'appel du devoir et surtout du salaire résonnait à nouveau. Le chemin du travail j'ai dû reprendre. Alors je me suis retrouvée le 2, au milieu de mes comparses, le jean un peu trop serré, les yeux un peu trop cernés, le cerveau à moitié reveillé. Ce fut dur...

Bref ces quelques jours de fêtes se sont déjà évanouis, mes congés déjà envolés. Heureusement qu'un petit malin a eu la bonne idée de charger ces "vacances" marathon en haute dose de magie, afin de les rendre certes épuisantes mais surtout uniques et exceptionnelles, nous laissant malgré tout un goût tout doux dans la gorge, un grand sourire aux lèvres, quelques paillettes encore cachées dans nos cheveux et des étoiles plein la tête, ne nous faisant dire qu'une seule au final "vivement l'année prochaine".