20 août 2012

Can't say goodbye...

S'il y a bien un moment dans la vie que je n'aime pas, que je redoute, c'est bien le moment des au revoirs. J'ai toujours eu tendance à avoir la larme facile quand je quittais des personnes ou même parfois des lieux que j'ai tant aimé. Hier j'ai dû dire au revoir à ma fille pour une semaine, je vous laisse imaginer...

Alors oui je sais qu'elle va passer une semaine fantastique, qu'elle va prendre un bon bol d'air, nous un bon bol de repos, que je vais pouvoir me mettre à jour sur certaines choses, nous faire des dîner aux chandelles, ne pas dire les mots couches et biberons pendant une semaine, ne pas calculer en fonction de la sieste pour organiser notre journée, se la jouer oiseau de nuit si le coeur nous en dit, en profiter pour traîner au lit, faire des sorties avec les copines, n'avoir à se soucier que de ma manucure... bref que ce n'est pas si terrible. En plus oui je sais, c'est moi qui l'ai proposé à mes beaux-parents, que ce n'est pas la première fois, qu'elle le vit toujours très bien, et que les retrouvailles sont toujours magiques.
Oui je sais, mais malgré tout putain que c'est dur de lui dire au revoir...

Hier nous avons pris le train pour Paris avec elle, mes beaux-parents devant la récupéré Gare Montparnasse pour l'emmener dans leur maison de vacances en Bretagne. On arrive tôt, on se balade dans la capitale, on fait l'échange, et on repart main dans la main avec mon chéri direction notre maison vide : un plan sans accroc. Mais bien sûr cela était sans compter sur ma surdose lacrymale en cas d’au revoir un peu trop prolongé à mon goût avec mon bébé.

Dans la vraie vie, une fois arrivée à la gare Montparnasse une boule s'est logé dans mon ventre, un chat dans ma gorge, la bataille commençait. Ne rien laisser paraître, continuer à sourire, ravaler les larmes qui me chatouillaient déjà les yeux. Un dernier baiser, un coucou de la main, elle était en train de jouer avec ma belle mère quand nous nous sommes éclipsés, sur la pointe des pieds, sans nous retourner. Une fois à bonne distance, le barrage s'est rompu laissant alors déverser toute ma peine au milieu de la gare au bras de mon homme. Les larmes coulaient sans que je me rende compte de Montparnasse à Gare de Lyon, les stations de métro défilaient mais mon coeur lui resta lourd, inconsolable. Pourtant j'essayais de me raisonner, mon homme également tentant de toutes ses forces de me rendre le sourire, mais rien à faire, mon corps avait besoin de traduire physiquement ma peine. Une fois installée dans le train du retour, mon esprit s'est enfin apaisé, j'ai alors laissé divaguer mes pensées en regardant les paysages virevoltés par la fenêtre. Un petit texto de belle maman, "Romane joue avec ses crayons de couleurs", je souris et j'ai soudain l'impression de respirer à nouveau, mon apnée s'arrête là au milieu des campagnes françaises, je suis prête, ma semaine de maman en pause peut alors commencer...


PS : ma fille, quant à elle, cette petite ingrate, ne nous a pas réclamé et est depuis tout sourire...
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1 commentaire:

  1. J'ai moi aussi la larme facile alors j'ose imaginer le jour où Paquet partira en vacances quelques jours...! Profites quand même de ces quelques jours pour penser à toi et à ton homme! biz

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