Koxiana Jones et la dernière croisade

Jusqu'où seriez-vous prêtes à aller par amour? Vaste question, qui pour moi à trouver une réponse aujourd'hui : au moins jusqu'à Micromania (et c'est déjà pas mal).

Pour tout vous avouer, je suis allergique aux jeux vidéos. Ca ne m'a jamais vraiment attiré. Et si par malheur je m'y risque, ça m'amuse tout au plus 1/4 d'heure, puis finis par abandonner car je n'ai pas vraiment la patience nécessaire pour rester 3 heures à me prendre la tête afin de battre le boss, ou sortir mon perso d'un labyrinthe ou tout autre situation dans laquelle il se sera fourrer (alors que bizarrement je n'ai aucun problème à passer des heures à hésiter sur une paire de chaussures... C'est marrant la vie des fois!).

Bref dès l'instant où j'ai vu Chérichou, j'ai compris que le jeu vidéo allait, que je le veuille ou non, désormais faire partie de ma vie. Bon je dois tout de même reconnaitre qu'il est raisonnable et fait attention à ne pas bousiller son couple pour cause de surdose de Halo 3 (Pas de quoi passer dans "Confessions Intimes").
Enfin ça cela est valable, sauf quand le nouveau super méga dernier jeu qu'il attendait depuis 1 an sort enfin en France. Alors là je me retrouve face à un grand gamin de 28 ans qui trépigne et se ronge les sangs à l'idée de ne pas avoir ce Saint Graal le jour de sa sortie. Et là les filles il faut savoir assurer si on veut qu'un jour il se décide à nous passer la bague au doigt, car mesdemoiselles ne nous voilons pas la face ce grand garçon retiendra plus ce jour que ceux où vous lui aurait préparer un bon petit plat. Oui je vous le dis pour eux c'est LA preuve d'amour ultime. Maintenant que j'ai 26 ans, et que je veux m'assurer de ne pas finir vieille fille, il m'a fallu agir, prendre les choses en main, pour faire de Chérichou le plus heureux des hommes (ou en tout cas des fans de jeux vidéo). C'est ainsi que je me suis retrouvée à 8h30 devant Auchan par peur de rupture de stock par Chérichou. Bon, le Dieu du jeu vidéo voyant bien que c'était une mascarade de ma part, s'est arrangé pour que le dit-objet ne soit pas encore livré, histoire de rendre ma quête plus palpitante et surtout plus longue. Pas de panique, je décide de mettre les bouchées doubles pour m'assurer amour et reconnaissance éternels. Ainsi je laisse un message à Eva pour qu'elle tente de trouver ce p***** de jeu de m***** à Cultura. Et de mon côté, je me suis astreinte à un coup de téléphone à Micromania, dont le vendeur a d'ailleurs compris en à peu près 2 secondes que j'y connaissais que dalle... Trève de suspense, tout est bien qui finit bien, le jeu attendait Chérichou chez Micromania (le vendeur se souvenait d'ailleurs de mon appel "professionnel" qui va le faire marrer un bon moment je sens) quand il est sorti du boulot, et grâce à moi ce grand bonhomme est aux anges maintenant qu'il peut enfin buter plein de gens et fracasser des voitures (en toute légalité bien sûr).

Et moi dans tout ça, au-delà de l'assurance de finir ma vie avec lui, j'ai gagné une soirée de tranquilité où pour une fois je n'entends pas râler Chérichou à propos du temps que je passe sur mon blog (mais je ne désespère pas pour la bague).

Moralité : Concessions = le secret des couples qui durent...

I'm free!!!

Libre! Enfin libre!

Après beaucoup d'heures de révision et de stress, je suis enfin soulagée de vous annoncer que mon concours est fini, passé et bientôt oublié. Les dés sont jetés, et franchement je ne compte pas me prendre la tête jusqu'au résultat (vu que c'est tout de même dans un mois et 1/2...). En plus, je ne bosse pas jusqu'à mardi, donc je vais m'atteler dès maintenant à décompresser et profiter de mes quelques jours de liberté au soleil...

Au fait si vous êtes un peu curieux de savoir comment se sont déroulés mes épreuves lisez les posts ci-dessous...sinon à plus les loulous (c'est pas le tout mais j'aime ma chaise longue qui m'attends!).

Lost in translation

Mercredi, 14h30 : épreuve d'anglais

Bon pas de stress ma grande, tu es parfaitement préparée : ton voyage à London a fait de toi une experte en langue de Shakespeare, tu as revu tous les Friends et les films avec Jude en V.O., et tu écoutes en boucle le sublime album de la touchante Adèle. Bref je suis à 2 doigts de me faire adouber par la Reine d'Angleterre, c'est donc pas une petite traduction de rien du tout qui va me faire peur...
Bon pour être honnête, tout n'a pas été évident bien que le sujet m'était quelque peu familier : la Cathédrale Saint Paul de Londres! Il faut dire que Jude n'a pas vraiment l'habitude d'employer le vocabulaire des cathédrales dans ses films...

Mercredi, 15h30 : mon stylo est posé, ma copie est rendue, et je suis plus tôt contente de moi, d'être arrivée à bout et d'avoir rendu un truc à peu près cohérent... Et pour être tout à fait honnête et horriblement méchante, j'ai même eu un large sourire quand j'ai vu la tête des autres qui avaient trouvé le texte trop dur et surtout de voir John-John essayait de gratter encore 2 ou 3 mots parce qu'il avait pas fini... Oups mais j'ai oublié de faire les présentations... Aaaah John-John! Dès que je l'ai vu rentrer dans la salle d'examen ja'i eu le coup de foudre : blond, le cheveu frisotant et gominé en arrière, un jean slim mettant en valeur ses jambes de grenouille, chemise à rayures rentrée dans le fute, le col relevé à la Travolta, et les lunettes de soleil non pas sur les yeux, non pas sur la tête, mais sur le front tel un bandeau... Que vous dire je l'ai trouvé magnifiquement ridicule et se croyant à un défilé de mode. A mon avis il s'est perdu, trompé de salle... Parce que lui je l'imagine pas une seule seconde l'avoir pour collège tellement je l'ai pas trouvé crédible une seconde...(oui je fais de la discrimination. Et alors?)

Mercredi, 16h30 : dans le train du retour, je m'évade, tente de faire le vide et de ne pas trop me prendre la tête (sur le devoir qua j'ai rendu, mais surtout sur ce qui m'attends le lendemain) en rêvassant sur le paysage qui défile sous mes yeux...

Suite de mes aventures concouresques (et de celles de John-John) juste après... To be continued...

Nouvelle Star

Passez un oral d'admission c'est un peu comme se présenter au casting de la Nouvelle Star...

Vous attendez votre tour au milieu d'autres candidats autant stressés que vous et très sympas en apparence, mais qui pourrez bien avoir les faveurs du jury et pas vous, alors ne pas oublier qu'il s'agit avant tout d'une compèt et que seuls les meilleurs seront à Baltard!

Et soudain parmi ces candidats, j'ai reconnu la chevelure verdoyante de John-John qui s'est assis à côté de moi, a réussi à me saouler en à peu près 2 minutes de blabla intensif en me révélant ainsi le secret de sa John-John attitude : Mr est un aixois pur sang 100% fils à papa!

Bref pas le temps de rire dans le monde cruel de la Nouvelle star, car Moïse, la nounou des candidats, est déjà là, citant mon nom, pour m'emmener dans l'antichambre du casting. Il m'annonce que j'ai environ 20 minutes devant moi, avant que ce soit mon tour (alors pourquoi me sortir de la salle d'attente si c'est pour me faire attendre). Moïse se trouve être une excellente nounou qui connaît parfaitement la psychologie humaine et en a vu passer des candidats, me tape la causette en essayant de me détendre, de me faire rire et surtout penser à autre chose. Quant on sait que mon Moïse était tout à fait craquant, je peux vous dire que ça a été plutôt efficace, et je me voyais déjà m'enfuir avec lui et courir main dans la main sur la Promenade des Anglais.

Mais l'heure de revenir sur terre est déjà arrivée. Direction la confrontation avec le jury. Après avoir tiré le sujet n°7 (port-bonheur?), bossé ce texte sur les éditions jeunesse (oui je confirme le 7 est plutôt pas mal niveau coup de bol), c'est parti pour 20 minutes de claquettes et d'impro devant un jury médusé qui semblait tout aussi perdu que moi. 1 homme et 1 femme, désignés pour me juger apte à faire le travail que je fait déjà mais en étant payer plus. Bon la vraie différence avec la Nouvelle Star c'est qu'on a pas la réponse en live. Mais quelques indices peuvent m'aider à savoir si je suis du niveau Cindy Sanders ou Julien Doré :

- ils ont trouvé que j'avais tout dit sur le texte, et n'ont pas eu vraiment de questions à me poser sur le texte : Julien

- le mec a de suite deviné que j'étais déjà dans le métier, et vu la tête qu'il a tiré il a dû se sentir quelque peu trahie (comme si j'avais déjà sorti un album de par le passé) : Cindy

- j'ai réussi à rester naturelle, et donc à faire sourire voire rire le jury : Julien

- la femme n'arrêtait pas de me sourire et de secouer la tête, tel un petit chien sur la plage arrière d'une voiture, en signe d'approbation : Julien

- le mec n'avait pas vraiment la même idée de la différence entre les bibliothèques et les librairies que moi mais j'ai pas lâcher l'affaire et j'ai l'impression de lui avoir fait comprendre mon point de vue...enfin je crois : Cinlien ou Judy, au choix

Bref j'en sais rien, et c'est là que la vraie vie prend le pas sur la télé-réalité... Il ne me reste plus qu'à croiser les doigts, et on verra bien. En plus, je me dis que contrairement à d'autres candidats (John-John peut-être) ça ne changera pas ma vie si j'échoue puisque je touche d'ores et déjà mon rêve de star à moi du bout des doigts!

I'll be there for you...

Ouf! Mission accomplie! La journée d'hier a été un vrai marathon, qui m'aura bien stressée, mais j'ai finalement réussi a passé la ligne d'arrivée haut la main dans la joie et la bonne humeur.
Soyons honnête. Prendre une année de plus n'a pas vraiment que des aspects négatifs. Au-delà des rides et de l'impact psychologique, c'est avant tout une bonne occasion de réunir ses amis et de faire la fête. Et en plus, si vous avez la chance, comme moi, d'en avoir des supers géniaux qui vous couvrent de cadeaux, j'ai envie de dire "Que demande le peuple?". Donc merci à tous pour la super soirée d'hier et de tous vos cadeaux qui vont me rendre, j'en suis sûre, un peu plus jolie, fashion et bien coiffée! J'ai limite hâte d'être à l'année prochaine pour remettre ça (non faut pas pousser quand même!).

Mais les lendemains de fête sont souvent difficiles car, au-delà de la gueule de bois, la réalité nous attends au réveil. Et malheureusement je n'ai pas échappé à cette règle douloureuse. Fini la guinguette, il faut se remettre au boulot car, j'ai failli l'oublier, mais les oraux de mon concours sont dans 3 jours. Donc cet après-midi, malgré l'énormissime envie d'aller se promener en bord de mer afin de profiter de ce magnifique temps printanier (ironie quand tu nous tiens), je me suis enfermée à la maison afin de réviser la langue de Shakespeare avec le prétérit, les faux-amis et tout le toutim, aidée de mon Chérichou qui n'a pas hésité à donner de lui-même en récompensant mes bonnes réponses de bisous (c'est de suite beaucoup plus motivant!). D'ailleurs c'est pas le tout, mais y'a encore du boulot, alors à bientôt!

Petit exemple de psychopathie appliquée

H-7h avant fêtage officiel avec mes amis de mon année en plus. Et là c'est le drame...car je peux vous dire qu'à l'heure où je vous parle je dois avoir 25 de tension, que j'ai cauchemardé toute la nuit là-dessus et que je sens que ça va pas le faire.

Problème n°1 : Comment vais-je réussis à faire la bouffe pour une quinzaine de personnes, préparer la déco et me faire un tant soit peu jolie et présentable en finissant le boulot à 17h? C'est pas le tout de dire "Cette année ce sera à la maison. Ce sera plus convivial et détente." Ouais tu parles détente pour qui? J'arrête pas de courir à gauche à droite pour tout acheter en priant pour ne rien oublier. Hier soir j'ai fait la cuisine jusqu'à minuit histoire d'un peu m'avancer pour aujourd'hui. Et maintenant je rage d'être coincée au boulot alors qu'il me reste tant de choses à faire. Je fixe l'horloge en espérant qu'un miracle se produise (par exemple : une alerte à la bombe qui nous obligerait à évacuer la médiathèque et me mettrait donc au chômage technique. Si vous êtes des amis vous savez ce qui vous reste à faire...). Bref je stresse un max, et je sens que ça ne risque pas de s'arranger au fil de la journée.

En même temps, soyons un peu philosophe : un dîner chez Koxie ne serait pas digne de Koxie si elle n'était pas à la bourre et si tout était prêt et parfait en temps et en heure. C'est un peu ma marque de fabrique après tout!

Problème n° 2: Prenage de tête annuel sur le fait de savoir si la soirée va être à la hauteur de mes espérances! Je m'explique, car c'est sûrement l'aspect le plus psychopathe de mon propos. J'adore faire la fête, et souvent on finit par n'entendre et ne voir que moi, mais là où est toute ma complexité c'est que je n'aime pas organiser des fêtes en mon honneur car au final c'est jamais très naturel. Je suis une chauffeuse d'ambiance, pas une brillante hôtesse dans l'âme, du coup je me croque le cerveau sur le déroulement de la soirée et je croise les doigts, les pieds et tout le reste en espérant que tout le monde s'amuse, ne voie pas le temps passer et se lâche un bon coup! Bref je me mets la pression du bien-être d'une quinzaine de personnes sur mes frêles épaules en ayant la peur au ventre que tout soit fini à 21h, que les gens n'aient rien manger, se fassent chier, et repartent déçus de leur soirée...

Là, cher lecteur, je sens que j'ai peut-être été un peu trop loin dans la confidence et que tu as soudain peur de moi derrière ton petit écran. Tu prends enfin compte de la gravité de mon cas et de l'étendu des dégâts sur mon cerveau. Chérichou lui-même baisse les bras devant tant de psychopathie et renonce à me faire entendre raison. Que voulez-vous je suis comme ça... Et en plus, au plus profond de moi, je sais que je me prends la tête pour rien car chaque année j'angoisse et chaque année je finis la soirée en me disant que c'était beaucoup de soucis pour rien et que mes amis assurent grave... Donc pas de stress pour vous chers invités, car au fond de vous vous aussi savez très bien que dès que je vous verrez ce soir je retrouverai instantanément mon sourire et ma joie de vivre (même si mon gateau est train de crâmer...promis). Et au pire, j'aurai les cadeaux pour me consoler... (oui je sais je suis hyper vénale et intéressée...parce que je le vaux bien...)

PS : j'ai conscience que ce message n'ait pas grand intérêt, mais c'était dans un élan purement égoïste et histoire de vider mon sac, et pour tout vous dire ça fait un bien fou! Alors merci de m'avoir écouté (ou plutôt lu) et à la prochaine pour de nouvelles aventures extraordinairement fascinantes...

Girl Power #3 : Legally Blonde

Depuis quelques jours, dans ma chaine Hi-Fi une guerre terrible fait rage : la guerre des Blondes! C'est un véritable combat de p'tites poulettes entre deux jeunes et jolies blondes entre qui mon coeur balance au gré de mes humeurs et de mes envies :

1- Pour le fun : la pétillante et extra pop Micky Green

2- Pour le calme après la tempête : l'envoûtante et vintage Duffy

Evidemment ce post est hommage à ma blondinette préférée (qui je sais adore Micky Green), l'adorable Little Eva!

Dans le café de ma jeunesse perdue

Ca y est. J'y suis. 26 ans.

Adieu Carte Jeunes, Compte Jeunes, Tarifs Jeunes, Catégorie 18-25 ans, etc. C'est fait je ne suis plus "jeune" aux yeux de la société...
Bonjour crème anti-rides, botox mais aussi sagesse et maturité (si si c'est valable aussi pour moi) et meilleur pouvoir d'achat (donc plein de shopping!). Et puis soyons positifs, "encore" 4 longues années à profiter et user jusqu'à la corde ma vingtaine...et je compte bien m'y mettre dès aujourd'hui!!!

Complexe de Peter Pan

Une des choses qui me fait à coup sûr prendre conscience de la terrible réalité des choses (cf-je vieillis), ce n'est pas les premières rides ni les cheveux blancs qui me guettent au coin de la rue, mais c'est plutôt l'attitude de mes parents par rapport à leur grande fifille de 26 ans (-1 jour).


Imaginez-vous donc : cette semaine, pendant que mes jeunes retraités de parents vivaient une seconde jeunesse en partant régresser mentalement à Eurodisney, moi je m'éclatais avec mes nouveaux joujoux fournis avec le statut d'adulte (Boulot, Impôts, Sécu, Factures, Crédits, j'en passe et des meilleurs...). Non mais y'a pas comme un petit souci dans l'énoncé???


Et quand je demande à mes parents de me ramener une petite peluchedu monde de Mickey histoire de compenser l'abandon et la trahison parentale, ma mère me réponds qu'elle ne sait pas si j'ai encore tout à fait l'âge de ce genre de cadeaux... [Merci pour le poignard dans le dos Maman. Tu sais toujours trouvé les mots justes! C'est pile poil ce dont j'avais besoin ce moment...] Et en guise de mise à mort, elle a trouvé juste de surenchérir en me balançant droit dans les yeux "Mais ma chérie bientôt, j'espère, on aura des petits-enfants à gâter et à qui tout donner." [Non mais je rêve!!! Et moi alors j'existerai plus??? Tout ça parce que mon instinct m'aura pousser à me reproduire (et peut-être l'amour aussi..un peu), je perdrai tous mes droits de chouchoutage parental.] Bon là je vous passe les détails, mais en gros on a frôlé la tragédie grecque...

Epilogue :
- Le passage vers le côté obscur de la vingtaine est pour demain.
- Mes parents se sont éclatés chez Mickey, et profitent à fonds de leur nouvelle jeunesse...
- Je n'ai pas eu de peluche, mais ils m'ont tout de même ramener un très joli mug Minnie tout rose.
- Malgré mon côté "indépendant", "je prends ma vie en main", etc...je reste malgré moi la petite fille à papa et à maman, en attente de chouchoutage parental.
- Je suis pas encore tout à fait prête à ouvrir la concurrence à mes futurs enfants...
- A la vue de ce post, je pense que dans les futures années je ferai sûrement le bonheur (et la fortune) d'un thérapeuthe.

Juste quelqu'un de bien...

Cette année, pour mon anniv (bouuuuhhhh), Eva a frappé très fort!

Souvenez-vous... Il y a à peu près un mois, je vous faisais partager ma joie et mon impatience quant à la venue de la petite Pénélope qui monte, qui monte... Et bien ça y est c'est chose faite. Eva et moi avons passé la journée avec cette illustratrice parisienne jolie comme un coeur...

Verdict : Pénélope est une fille génialissement comme les autres, avec une vie tout aussi fascinante que la nôtre, avec juste une touche de talent en plus et un sacré coup de crayon il faut bien l'avouer. Les 3/4 de mes amis culturiens mâles sont tombés radicalement amoureux d'elle, et les filles rêvent de l'avoir pour copine... Elle fait l'unanimité et ne laisse personne indifférent!

En résumé : "Elle est venue. Elle nous a vu. Elle nous a (con)vaincu."

Bref j'ai passé la journée avec une fille adorable, disponible et naturelle (en plus d'Eva qui a droit à autant d'éloge). Ce fut une belle rencontre, une belle journée, qui a eu en plus le mérite de me donner la patate, me mettre du baume au coeur et me faire (presque) oublier la date fatidique qui va me ramener à coup sûr à la dure réalité du cycle de la vie...

Merci Eva d'avoir pensé à moi pour vous accompagner.

Merci Pénélope pour tout ce que je viens de dire, et bravo pour garder une tête froide et bien faite malgré toute l'agitation et l'attention qui t'entoure, et pour nous régaler de ces petites tranches de vies dont tu as le secret et dans lesquelles on se reconnait finalement, il faut bien le dire, toutes.

Son blog : www.penelope-jolicoeur.com



Recommandé par des Influenceurs

Vétérante...

Samedi j'ai rencontré la petite nouvelle (d'1 an mon aînée hihi, j'suis toujours la plus jeune!) Isabelle (quel doux prénom) qui va désormais avoir l'immense privilège de travailler avec moi et d'ainsi bénéficier de mon immense savoir! Quelle petite veinarde! Etre formée par un tel exemple d'assiduité et de professionalisme c'est tout de même formidable. Bon, il faut dire que la pauvre n'a jamais travaillé en bibliothèque ni fait les métiers du livre, elle a donc parfois l'impression qu'on parle chinois. Du coup elle me pose tellement de questions et de colles que j'ai l'impression d'être constamment en train de passer un oral (remarquez c'est un bon entrainement pour le 24).

Ajoutez à cela un petit stagiaire de 19 ans, qui lui vient de mon IUT, et qui est en constante demande de rassurage sur ses connaissances, ses difficultés et la dureté du programme, mais aussi d'infos pour son rapport. Bref j'ai passé ma journée à parler (je sais ce que vous pensez...pour ça faut pas trop me pousser) de mon expérience, de mon parcours, de mes connaissances et compétences. En un mot, j'me la pète grave! Mais tout ça me donne quand même une sacrée claque (surtout à quelques jours de rentrer dans la dernière ligne droite vers la trentaine): je suis une vétérante!

Eh oui réveille toi ma coccinelle! Tu n'es plus une jeune première (ni de première jeunesse!) Réfléchis, tu as passé ton bac y'a 8 ans, ton DUT remonte à 2003 et la licence à 2004! (Gloups!) Et tu bosses depuis bientot 4 ans (Re-Gloups!). Du coup, les p'tits djeuns qui se sentent à l'aise avec toi, parce que tu n'es quand même pas grabataire, que tu as su rester à peu près dans le coup, et garder un certain sens de l'humour malgré le grand nombre de tes années, te regardent comme une baroudeuse qui en a vu des vertes et des pas mûres, à qui on ne la fait pas, et qui aiment raconter ses vieux souvenirs d'antan et donner des conseils à la nouvelle génération... Ouais, moi je vois surtout que j'ai pris un sacré coup de vieux d'un coup, et que c'est pas parti pour s'arranger! Dur dur de vieillir...heu de mûrir.

Bouquet final

Les vacances c'est bien beau, mais voilà toute a une fin, et la réalité du travail vous rattrappe toujours trop rapidement...surtout quand vous avez été malade les 3/4 du temps! D'ailleurs bonne petite rechute depuis hier. Diagnostic médecin = une bonne pharyngite, comprenez pas d'énergie, une bonne toux et plus trop de voix (ouf un peu de vacances auditives pour Chérichou). Trop de bonheur quand on sait que je reprends le boulot demain, pour une journée de folie je le crains, et que j'ai dû lachement abandonné ma petite Steph alors qu'on avait programmé une soirée en amoureuses (encore désolé ma chérie, j'suis au moins autant dégoutée que toi...). Du coup programme de la soirée : au lit à 20h, shootage au Doliprane et au Lisopaïne, beaucoup de lait chaud et de miel, et un bon gros dodo (remarquez j'ai fait ça toute la journée) pour avoir une tête à peu près potable pour 8h30 demain au boulot.

Cerise sur le gateau, aujourd'hui un vieil ami s'est également rappelé à moi grâce à mon facteur : le CONCOURS!!! C'est pas le tout d'avoir frimé pour avoir réussi les écrits, il va falloir assuré la suite. Donc rendez-vous est à pris à Nice (une nouvelle fois) le Mercredi 23 avril pour l'épreuve écrite (ouf) d'anglais, et le Jeudi 24 avril pour le fameux oral que je redoute tant. Bref plein de réjouissances et de révisions au programme qui me donne envie de me terrer sous ma couette un bon bout de temps... Bon pour l'anglais pas trop de stress puisque, comme vous le savez, je suis aujourd'hui parfaitement bilingue, mais bon quelques révisions à base de films à l'eau de rose en V.O., avec Jude de préférence, feront, je pense, largement l'affaire. Pour l'oral, je vais d'abord m'atteler à retrouver ma douce voix, ce sera déjà un bon début....

Bon allez, c'est pas le tout, mais je dois me reposer moi, car demain, c'est reparti pour un tour. Mais je vous rassure en tant que bonne fonctionnaire les vacances ne sont jamais très loin, puisque je bosserai pas la dernière semaine d'avril (concours oblige), et la semaine du 8 mai (glandouille oblige)... Ca c'était juste pour que vous me détestiez un peu plus... Bonne nuit!

"Nobody puts Baby in a corner"

Cette phrase restera à jamais, pour ma copine Céline et moi-même, indissociable de notre folle épopée londonienne. Cette phrase nous a poursuivi dans tous les métros, et rues de Londres. Allez un petit effort, je suis sûre que ça vous rappelle quelque chose...

Et oui, c'est la réplique de Patriiiiiick Swayze quand il vient chercher Bébé pour monter sur la scène de la pension Kellerman, juste avant la scène de danse finale désormais mythique que nous avons toutes plus jeunes essayé de refaire dans notre chambre, avec les fameuses jupes qui tournent...

Bref grande nouvelle, Dirty Dancing est désormais adapté en comédie musicale et est évidemment jouée à Londres, d'où la profusion d'affiches roses bonbons et la succession de répliques légendaires dans les métros londoniens : 'Nobody puts baby in a corner', 'I carried a watermelon ?!', 'It's a feeling, a heartbeat', 'This is my dance space'... Partout où on les croisait ça me mettait en joie, et le ciel gris devenait soudain un peu moins gris... Et de là nous nous sommes juré de nous faire une séance revival Dirty Dancing de retour chez nous....

Bon on a mis un peu de temps mais finalement le rendez-vous a été pris, et hier nous avons vibré depuis mon canapé au rythme de "Hungry Eyes", "She's like the wind", "Time of my life"...bref que du bonheur! On aurait dit 2 gamines, hurlant 'Johnny' toutes les 5 minutes et connaissant toutes les répliques par coeur. Ce film et sa B.O. sont toujours aussi jouissifs, ils n'ont pas pris une ride (alors que moi oui) bien que tout cela date de 1987 (j'avais 5 ans, gloups!!!).

Je vous conseille vivement la "Johnny et Baby Thérapie". C'est pas cher, ça met la patate, et ça vous donne également immédiatement envie de talons argentés, de robes qui tournent, de beau rebel à mèche et d'une danse lassive et sexuelle avec un homme, un vrai, un qui porte du cuir...Grrr...

Bon je vous rassure, une fois le film terminé, j'ai repris (un peu) mes esprits et suis retournée tranquillement dans les bras de mon chéri. Mais quand même je ne peux m'empêcher de rêver qu'un jour Chérichou puisse se laisser aller à la johnny attitude, sortir son cuir et m'emmener au milieu de la nature pour s'entrainer au fameux porté... (Quoi?! J'ai dit rêvé!)

Hot stuff

Vous connaissez tous mon chat, le charmant "petit" Stitch, ma grosse boule de poils noirs, qui partage ma vie et celle de Chérichou depuis pas mal d'années maintenant. Et Monsieur, trouve que je ne parle jamais de lui sur mon blog, et il en a marre! Donc mea-culpa, aujourd'hui spécial dédicace à mon gros matou d'amour. Pour cette occasion, Stitch m'a soufflé le post du jour, puisque je vais vous présenter le livre qu'il ne quitte plus depuis quelques jours, sa bible du moment...

La vie quelque peu délurée de Stitch est aujourd'hui quasiment légendaire. Il est connu dans tous les hauts lieux tendances pour le genre félin, du Macum-chat au Crazy Cat. Je peux vous dire que sous ses airs matous, Stitch est un séducteur, un collectionneur de conquêtes (mais il a parfois oublié de se protéger...), bref c'est le Casanova des chats! Il a brûlé la chandelle par les 2 bouts, mais ne regrette rien, car mon chat a bien vécu et s'est éclaté (dans tous les sens du termes).

C'est donc en expert en coquineries félines, que Stitch conseille aujourd'hui à tous ses potes le livre "Chamasutra": "Un délicieux petit livre sexo rigolo, où les positions traditionnelles sont revisitées à la sauce féline, donc encore plus coquines et délurées, car nous les chats nous sommes quand même vachment plus souples et savons nous servir de notre langue... Miaouuuu!!!!!" (Stitch)

Stitch quelque peu épuisé après la mise en pratique...

"ChamaSutra", écrit par Malo et illustré par Pénélope Bagieu (tiens, tiens, comme par hasard!), est essentielle à la bonne vie sexuelle de votre matou (il faut que jeunesse se fasse, laissez-le faire ses expériences...). Et pendant qu'il ira mettre tout ça en pratique vous pourrez lui piquer pour une bonne partie de fous rires et pourquoi pas lui piquer quelques idées coquines... Alors bonne lecture bande de petits coquinous!!!