Holidays : Detox your mind!

Désolé les amis, j'ai pas été très présente cette semaine, mais vous comprendrez aisément qu'entre mes petites vacances (merci les fériés du joli mois de mai) et le soleil qui s'est enfin décidé à montrer le bout de ses rayons je n'ai pas eu trop la tête ni le temps de m'occuper de mon blog.

Oui il y a comme un petit vent d'école buissonière dans l'air, et ça me met une de ces pêches! Pour tout vous avouer je suis quelque peu déconnectée de la réalité. Je m'offre des grasses mat' tous les jours, je prends mes repas à des heures impossibles, j'ai dû mal à me rappeler quel jour on est exactement, bref je suis totalement décalée et ça fait un bien fou. Mon organisme recharge ses batteries et s'autonettoie, et croyez moi c'était plus que nécessaire. Ajoutez à cela que Chérichou est lui aussi en vacances et vous obtienez à coup sûr, une coccinelle heureuse, reposée, reboostée mais quelque peu égoïste, puisqu'elle ne veut voir son chéri, rien que son chéri! Mais voilà toutes les bonnes choses ont une fin et ce jour marque le retour de la cocinelle dans sa vraie vie, la sortie de sa tanière amoureuse, et une reprise en contact avec le monde qui l'entoure.

La semaine écoulée a été un savant mélange d'escapades ensoleillées, de cocooning intensif et de grandes séances de révisions. Oui vous avez bien lu REVISIONS! Eh oui, c'est reparti pour un tour. Prochain rendez-vous pris avec une copie blanche pour le 28 mai, pour un nouveau concours de professionnelle du livre. Mais bon laissons ça pour l'instant de côté, je vous en reparlerai en tant et en heure.
Petit compte-rendu de nos escapades amoureuses :
*Lundi : envie de soleil, de plage mais pas trop loin car la coccinelle est paresseuse (surtout quand elle se lève à une heure tout à fait indécente). Chérichou propose alors un petit pique-nique à la calanque de Port d'Alon à Saint Cyr. Le temps d'enfiler mon maillot de bain, d'embarquer de quoi grignoter et nous voilà partis pour une séance de lézardage intensif (que nous paierons par quelques gentils coups de soleil).

*Mercredi : toujours une irrépressible envie de soleil mais aussi d'aventures... Résultat nous prenons le large et voguons de bon matin vers l'île de Porquerolles. Un véritable coin de paradis qui n'a rien à envier aux îles du bout du monde... Et histoire de pimenter notre escapade, Chérichou a eu l'excellente idée de louer des vélos pour partir à la découverte de l'île! Moi sur un vélo...pas besoin de vous en dire plus c'est déjà une blague en soi. Disons pour faire simple qu'un jour je retournerai profiter à nouveau de ces eaux turquoises...au moins pour y récupérer mes jambes que j'ai laissé là-bas!

*Jeudi : alors là c'est LE gros caprice de la semaine, réclamé par votre serviteuse évidemment. Ca fait des mois que je lorgne sur l'expo consacrée à Keith Haring qui a lieu à Lyon, et Chérichou s'est enfin décidé cette semaine à exaucer mon voeu et à partir là-bas pour la journée. Oui je sais ça fait très snob et vous me haïssez sûrement, mais c'est vrai qu'étant à 1h20 de Lyon en TGV et l'aller-retour ne nous coûtant que 6 euros pour 2, il faudrait être fous pour s'en priver! Donc nous voilà partis main dans la main à la découverte de la 2e ville de France. Bon pour être honnête la découverte n'a été que partielle puisqu'on s'est laissé envouter par le parc de la Tête d'Or qui fait face au Musée d'Art Contemporain et qui s'est avéré être un véritable havre de paix, au charme quelque peu désuet avec ses vieux jeux et baraques de fêtes foraines en bois, son charmant lac, sa serre aux 1000 trésors, et son zoo argéablement et étonnament accessible à tous et gratuit. Un autre petit coin de paradis rempli de verdure et de nostalgie en plein centre ville... Chérichou a été tout comme moi conquis et sait qu'il va devoir rapidement avoir à faire face à d'autres demandes d'escapades lyonnaises car cette ville renferme encore bien d'autres trésors que votre coccinelle nationale rêve de découvrir.

Keith Haring
"Il y a avant tout un geste rapide, certain, sans éclaboussure. Un trait, qui ne vacille jamais, simple, très simple, qui crée la ligne pour dire la forme, créer, défendre une cause ou se perdre dans un labyrinthe de signifiants ; quelques couleurs pour combler l’espace ou titiller les sens. L’art de Keith Haring n’est ni futile ni marchand. Il serait bien plutôt esthétique, intelligent et engagé. Longtemps méprisé par les musées, il est aujourd’hui reconnu dans le monde entier comme majeur, incontournable et fondateur. Et, cette exceptionnelle rétrospective en est une preuve incontestable. [...] Avec Keith Haring, rien n’est tout à fait sérieux mais tout a de l’importance, désespérant et gai à la fois, absurde et nécessaire. Ainsi, à la lecture de cette oeuvre, être un adulte convenable serait un peu comme préserver l’insouciance de l’enfant, c'est-à-dire regarder les choses et les phénomènes avec un étonnement perpétuel." (extrait du site Evene)